Une nouvelle révolution (1848)

La révolution de 1848 a déjà été traitée ici il y a quelques années. Est-il, alors, pertinent de revenir dessus ? Oui, car l’épisode précédent s’intéressait avant tout au bilan de la révolution, et à la manière dont elle a ensuite été détournée par les conservateurs. Encore s’agissait-il d’un récit très synthétique, qui sera peut-être complété un jour par une série sur la Deuxième République et le Second Empire. Dans cet épisode, il s’agira de revenir avant tout sur la chute de la monarchie de Juillet, en étudiant les causes et le déroulement des événements, plus que leurs conséquences.

 

Une crise économique double

La crise économique qui frappe la France à la fin des années 1840 est un bel exemple de fusion entre deux types de crises, à la fois anciennes et nouvelles. La première est une crise classique de subsistances, qui découle des mauvaises moissons de 1844/1845, doublées ensuite du mildiou ravageant les récoltes de pommes de terre, conduisant à la perte d’un tiers de la production. S’y ajoutent hivers rigoureux, inondations et sécheresses, qui nuisent en conséquence à l’approvisionnement. Entre 1845 et 1847, le prix du blé double ! De telles crises touchent ensuite le reste de l’économie, car lorsque le prix de la nourriture augmente, on dépense moins dans les autres secteurs, ce qui y entraîne une surproduction, et donc une chute de l’activité industrielle, en conséquence de quoi le chômage s’installe.

Cette crise entraîne un certain nombre d’émeutes de subsistances : on s’attaque à des boulangeries, et à des convois de grain, tout en ciblant, traditionnellement, ceux qui sont suspectés de spéculer sur ces produits alimentaires, à tort ou à raison. Un événement marque particulièrement, en janvier 1847 : la meurtrière émeute de Buzançais, car les révoltés y prennent quelques jours le pouvoir. Plus largement, la période est celle d’une crise de la ruralité, qui entraîne de massives migrations vers les villes, un phénomène voué à se perpétuer. Cependant, la crise de la fin des années 1840 n’est pas une simple crise de subsistances, car cet aspect-là est rapidement endigué : par l’achat de blés russes, notamment, l’approvisionnement est finalement sous contrôle bien avant la survenue de la révolution de 1848. Le problème est ici plus profond.

En effet, cette crise traditionnelle se voit complétée d’une crise bien plus grave due à l’excès d’investissements, en particulier dans le chemin de fer, ce que l’on a pu appeler la « railway mania ». Ces trop nombreux investissements finissent en effet par entraîner une crise du crédit, un manque de liquidités, et donc une fin brutale des investissements, avec notamment le retrait des acteurs étrangers jusque-là très présents. D’un coup, de nombreux projets sont abandonnés. Or, leur abandon ne met pas simplement les ouvriers aux chômages, mais met aussi en difficulté toute la chaîne de production devant leur fournir des matériaux de construction, outils, etc. Le textile et le bâtiment sont parmi les premiers touchés, mais le chemin de fer s’effondre lui aussi. Cette crise fait exploser le chômage, mais plus encore, elle fragilise la bourgeoisie sur la prospérité de laquelle s’est construit le régime. La fidélité de la classe moyenne est donc désormais loin d’être acquise.

 

Un régime discrédité

En 1846, Guizot peut encore s’aveugler en pensant que sa politique est plébiscitée par les urnes : les élections lui ont en effet donné une majorité conservatrice et gouvernementale, qu’il juge être la plus favorable au pouvoir qui ait été connue en France depuis 1814. Sur le plan parlementaire, le roi et son principal ministre semblent donc sortir renforcés de ces années de tandem bien mené, et n’ont donc pas de raison de changer de politique. Mais ce n’est là qu’une illusion, ne serait-ce que du fait de la taille très réduite du suffrage. Surtout, la crise économique fragilise leur position : Guizot avait tout misé sur la prospérité et la stabilité, le fameux « enrichissez-vous » du dernier épisode : avec la crise, on lui reproche désormais son imprévoyance. Mais l’économie n’est pas son seul problème.

S’ajoute en une crise de légitimité du régime, qui découle d’abord du problème dynastique. On a vu dans le dernier épisode comment la mort de l’héritier au trône, Ferdinand-Philippe, avait choqué l’opinion. Son fils et successeur, Philippe, qui n’a que dix ans en 1848, est beaucoup moins populaire, et laisse planer le spectre d’une régence placée entre les mains du conservateur duc de Nemours. Or, Louis-Philippe est désormais fort vieux, et sa mort prochaine ne serait pas inattendue (de fait, il meurt en 1850), laissant augurer d’une succession difficile.

Portrait de Guizot, en habit noir et austère.
À l’approche de 1848, François Guizot est considéré comme l’homme le plus détesté de France, incarnation d’un régime discrédité.

Celle-ci se double encore d’une crise de crédibilité des élites : plusieurs scandales viennent entacher les hautes sphères de la société. Ainsi, l’affaire Teste-Cuvières, qui concerne un ministre et un haut gradé de l’armée, est une sombre affaire de corruption pour 100 000 francs sur une question de concession minière, qui illustre tristement le système de « services » rendus qui alimente la vie politique du régime. Quant à l’affaire Choiseul-Praslin, que l’on classe alors comme une affaire de mœurs, elle met en scène un pair de France qui tue sa femme soupçonnée d’infidélité. Son suicide, avant qu’il ait été jugé, attise les rumeurs : aurait-il été aidé par la couronne pour étouffer l’affaire ? En ressort l’image d’élites qui ne seraient pas seulement corrompues par l’argent, mais aussi totalement dévoyées moralement, ce qui va à l’encontre total des beaux discours moraux de Guizot.

Vient enfin le blocage politique que l’on a déjà évoqué dans l’épisode précédent : contre toutes les évidences, Guizot et Louis-Philippe refusent tout changement de politique. En toute sincérité, Guizot reconnaît l’état de déchéance morale du pays, mais considère qu’on ne peut y remédier qu’en poursuivant dans le conservatisme. Quant à Louis-Philippe, l’âge le rend de plus en plus autoritaire, et il refuse d’écouter les conseils de son entourage qui insiste pour qu’il se sépare de son ministre, probablement devenu l’homme le plus détesté de France. C’est ce refus des moindres concessions qui va, finalement, ruiner le régime.

 

De l’impossible réforme à la campagne des banquets

Comme on l’a déjà vu dans l’épisode précédent, le principal blocage des années 1840 se fait autour de la question des réformes parlementaire et électorale, la première visant à empêcher les hauts-fonctionnaires d’être des députés acquis au gouvernement, et la seconde d’élargir le suffrage. Au printemps 1847, un nouveau projet est posé par Duvergier de Hauranne devant la Chambre, avec une relative modération. Le projet est rejeté, comme les précédents, mais un signal fort a été envoyé à Guizot : une cinquantaine de députés élus l’année précédente comme « gouvernementaux » ont approuvé le projet, et se voient affublés de l’étiquette fort paradoxale de « conservateurs progressistes ». Surtout, ce nouveau projet avorté (qui se double d’une nouvelle tentative de questionnement du statut des fonctionnaires, lui aussi rejeté), frustre à nouveau la moyenne bourgeoisie, ainsi que la garde nationale, qui ont tout à espérer d’un élargissement du suffrage.

Face à ce blocage, l’opposition dynastique, notamment incarnée par Odilon Barrot, tente donc de porter le sujet face à l’opinion publique. Les réunions politiques étant interdites, ce sont sous la forme de banquets qu’elles se tiennent, le premier réunissant en juillet 1847 plus d’un millier de personnes au Château-Rouge. L’initiative est, au départ, très nettement tournée vers la bonne bourgeoisie : l’accès est payant, de façon à éviter que les banquets soient une pure manifestation populaire. Et pour cause ! L’opposition dynastique ne défend qu’une réforme fort modérée du système électoral censitaire, et pas sa remise en cause. Petit à petit, les banquets se multiplient en France, à la grande satisfaction de leurs initiateurs.

Gravure représentant un massif banquet en plein air
Le premier banquet de la campagne, à Paris, réunit 1 200 personnes en juillet 1847.

Cependant, pour leur organisation, les dynastiques se sont appuyés parfois sur plus radicaux qu’eux, qui finissent par occuper une grande place. Si, au départ, les banquets se terminent par des toasts en l’honneur du régime, ceux-ci sont peu à peu occultés, voire oubliés, tandis qu’à Lille, Ledru-Rollin s’illustre en demandant le suffrage universel, qui, aux yeux de tous, apparaît comme un appel à la République. Il en va de même lorsque ses toasts célèbrent l’unité de la Révolution, embrassant donc la Convention, et ainsi l’idée républicaine. Tout cela dépasse de loin la vision de l’opposition dynastique.

Quel bilan tirer de cette campagne ? Si on la présente parfois comme un grand élan, il ne faut pas s’y tromper. Touchant 28 départements, réunissant dans les 20 000 personnes, la campagne des banquets est à la fois un succès et un échec : elle n’a pas réussi à toucher une bonne part des villes importantes du pays et, globalement, le gouvernement ne s’en effraie pas particulièrement. Il en ressort au contraire plus confiant : le pays paraît calme, et le discours du trône adressé aux Chambres est donc encore un discours de confiante fermeté : rien ne paraît devoir changer…

 

La Révolution s’engage

C’est cet autoritarisme qui, bien vite, va renforcer les oppositions. Au début de l’année 1848, le gouvernement multiplie en effet les faux-pas. Ainsi, les cours très populaires des historiens Michelet et Quinet au collège de France sont suspendus, entraînant une grande protestation des étudiants républicains qui étaient leurs disciples. Le climat est particulièrement tendu, alors qu’à la fin 1847, les républicains ont pris l’initiative d’organiser un banquet parisien pour conclure la campagne, dans les mois qui suivent. Le gouvernement l’interdit tout d’abord, puis les différentes parties tentent des négociations pour que l’affaire se tienne paisiblement, sans succès. À l’approche du 22 février, date finalement retenue pour le banquet, la situation est tendue. Barrot, partisan jusqu’au bout de négociations pour éviter de perdre le contrôle de la situation, appelle ses partisans à se retirer de l’affaire. Mais les journaux républicains, pour leur part, notamment La Réforme et Le National, appellent à l’action. Le 22 février aura lieu, et la campagne a échappé à ses initiateurs désormais effrayés.

Ce jour-là, donc, une foule populaire d’ouvriers et d’artisans se regroupe à Paris, rejointe par plusieurs centaines d’étudiants, et l’événement tourne principalement à la manifestation, doublée de heurts ponctuels avec la garde, tandis qu’au sein des Chambres, l’inertie reste de mise. La répression reste mesurée, l’événement contenu. Rien, ce 22 février, n’annonce la fin du régime. Tout au plus la foule espère-t-elle, enfin, faire tomber Guizot, qui peut encore se coucher en confiance. Malgré tout, de premières barricades sont dressées dans les quartiers populaires, à la nuit tombante, et de premières armureries pillées. Surtout, un doute subsiste sur la place de la garde nationale : le pouvoir peut-il lui faire confiance, ou est-elle trop composée de radicaux susceptibles de l’affronter ? De fait, en ne confiant pas le droit de vote aux gardes nationaux, le régime s’est privé de leur soutien.

Portrait de Molé, en austère tenue noire
Le rappel de Molé en remplacement de Guizot est pensé pour satisfaire les opposants à ce dernier, mais ne remet pas en question la politique effective du régime. Ce changement sera donc insuffisant.

La garde reste donc souvent attentiste, rejoint parfois les émeutiers. Généralement, les situations de tension sont désamorcées : la troupe refuse souvent de tirer sur des citoyens désarmés, ce qui n’évite pas cependant les incidents. Rares sont ceux, en tout cas, qui s’attendent à voir survenir à cet instant la République. En revanche, les tensions sont suffisantes pour que, ce 23 février, le pouvoir de Guizot soit désormais menacé. Après avoir une nouvelle fois refusé la discussion de la réforme à la Chambre dans un tel contexte, Guizot est appelé par Louis-Philippe, qui se résigne à l’écarter au profit de Molé. Si les plus sceptiques et les plus radicaux sont loin de se satisfaire de ce changement de tête, la majorité laisse éclater sa joie, et la journée du 23 prend un tour nettement festif, avec de nombreux défilés et force lampions, le tout effrayant de plus en plus les conservateurs. Dans la nuit, appel est fait au général Bugeaud pour contenir la situation, ce qui n’est pas pour détendre les choses.

 

L’impossible compromis

Qui plus est, la nuit du 23 au 24 est vite troublée par la fusillade du boulevard des Capucines : alors que des manifestants célèbrent le départ de Guizot devant son ministère, un coup de feu à l’origine incertaine survient, et la troupe tire, faisant plusieurs victimes innocentes (les dénombrements varient amplement). Les corps sont vite présentés en martyrs et macabrement promenés dans Paris afin de mobiliser les foules contre un pouvoir devenu tellement arbitraire qu’il fusille son propre peuple. Là aussi, des endroits comme les bureaux du National servent de point de convergence et de ralliement. La situation est donc de plus en plus critique pour le roi.

Dans le même temps, celui-ci peine à composer son gouvernement. Il apparaît rapidement qu’au vu de la situation, Molé ne suffira pas. Un cabinet formé autour des différentes tendances de la gauche orléaniste, derrière Thiers et Barrot, commence à se dessiner avec en vue la négociation d’une sorte de trêve dans l’émeute, mais il est désormais bien trop tard. Le régime lui-même est visé, et une réforme qui aurait probablement calmé les choses quelques jours auparavant n’est désormais plus suffisante. Le 24 au matin, pour tenter de sauver le trône, Louis-Philippe n’a plus d’autre choix que d’abdiquer en faveur de son petit-fils, puis de partir en exil en Angleterre sous le nom de Mr. Smith. La monarchie le suit bien vite, car sa belle-fille, qui a récupéré les droits à la régence devant les désertions multipliées, n’arrive pas à faire reconnaître son fils comme roi devant le Palais Bourbon. La monarchie n’a pas tant été renversée qu’elle s’est effondrée sur elle-même, faute de soutiens.

Caricature représentant Louis-Philippe chassé d'un coup de pied au cul, avec la mention "va te faire pendre ailleurs".
Plutôt que la mort qui a transformé Louis XVI en martyr, Louis-Philippe se voit contraint à un pathétique exil sous un nom d’emprunt. La méthode se révèle bien plus efficace que l’exécution pour débarrasser le pays de la monarchie : un roi déchu et délégitimé mais vivant est bien plus inoffensif qu’un mort transformé en objet de vénération…

En effet, dans le même temps, les Tuileries ont été envahies et le trône brûlé, tandis que la foule s’attaque aux symboles de la monarchie de Juillet. Quant à l’Hôtel de Ville, lieu également stratégique, il est lui aussi envahi. Les troupes restées fidèles au régime ont été impuissantes face au mouvement, et leur repli stratégique a même été applaudi par les foules croyant y voir des signes d’approbation.

À l’Hôtel de Ville, donc, les ténors républicains finissent par converger et former un gouvernement provisoire autour des journaux Le National et La Réforme. On y retrouve ainsi des républicains de tendance plus modérée, comme Marrast et Garnier-Pagès, d’autres aux idées plus socialistes, comme Ledru-Rollin et Louis Blanc, le premier ouvrier à faire partie d’un gouvernement français, Alexandre Martin, dit « l’ouvrier Albert », et, à la tête du gouvernement, une vieille figure de la Première république, Dupont de l’Eure. S’ajoute surtout la figure dominante de Lamartine, alors très populaire, et parfaite incarnation du compromis qui se joue ici : c’est lui qui convainc la foule de se fédérer autour du drapeau tricolore, plus consensuel que le drapeau rouge.

En effet, si la République semble désormais acquise, et si ce qui était jusque-là l’extrême gauche de la monarchie de Juillet occupe désormais le pouvoir, ce nouveau recentrage de l’échiquier politique fait à nouveau surgir de grandes différences. Le régime doit-il avoir une profonde dimension sociale, ou se concentrer avant tout sur la forme républicaine ? Comment vont réagir les campagnes face à une nouvelle secousse unilatéralement venue de Paris, et comment anticiper et guider cette réaction depuis la capitale ? Dans la foulée de la révolution, comment doser, en somme, pragmatisme et idéaux ? Et, pour les forces monarchistes désormais toutes repoussées à droite, comment retrouver une place politique alors que le régime de Juillet et la Restauration semblent discréditées ? Ces questions seront celles de la IIe République et de ses suites, et on les abordera donc… dans une future série.

 

Quel bilan pour cette période ?

De 1814 à 1848, c’est donc un tiers de siècle qui s’est écoulé pour ne former aujourd’hui dans les mémoires collectives qu’un véritable fouillis, comme s’il n’y avait eu là qu’un gigantesque retour en arrière, un gâchis, en somme. Après la Révolution française, la monarchie ne pouvait être qu’anachronique ! Et pourtant, ces temps ont été ceux d’une modernisation à grand pas, tant sur les plans économiques qu’intellectuels : ce sera le sujet du prochain et dernier épisode de la série.

Ces décennies ont en effet été celles de l’ancrage des plus gros acquis de la Révolution : le libéralisme, dans les mœurs, les consciences, l’expression, la politique, est désormais acquis, même si son aspect économique prête plus à débat. Même les forces réactionnaires ont, dans la pratique, été obligées de constater que la liberté de la presse est un outil bien utile. Même les antiparlementaristes ultras ont finalement constaté que le jeu parlementaire était pour eux un moyen d’imposer leurs vues. Ce n’est pas le moindre paradoxe de la Restauration.

Si la période est marquée par un suffrage restreint, elle n’en est pas moins une période d’intense politisation de la société, y compris dans les campagnes : l’élection de 1848 ne vient ainsi pas de nulle part. Les révolutions qui ont ponctué la période illustrent bien la vivacité intellectuelle et politique du temps, qui ne s’est jamais démentie, même dans les périodes les plus apparemment figées qu’ont pu être les ministères Villèle et Guizot. Reste que Paris et, dans une moindre mesure, les grandes villes, ont amplement mené la danse, tandis que les campagnes n’avaient qu’un moyen très limité de peser sur les événements. 1848 va leur donner la parole, et plus encore, les élections de 1849 vont ensuite montrer la diversité des formes qu’elle peut prendre, avec l’affirmation d’identités politiques fortes. Ceci rend nécessaire le besoin de toujours plus de nuances pour bien saisir les enjeux de chaque époque.

 

Pour aller plus loin

Comme pour le reste des vidéos sur la monarchie de Juillet, je vais me répéter en renvoyant aux mêmes références généralistes, à savoir les deux livres d’André Jardin et André-Jean Tudesq, La France des notables volumes 1 et 2 parus chez Seuil (1973), le tome Monarchies postrévolutionnaires de Bertrand Goujon (Seuil, 2012), La Révolution inachevée de Sylvie Aprile (Belin, 2009), La France du XIXe siècle de Francis Démier (Seuil, 2000), et le manuel La France au XIXe siècle de Dominique Barjot, Jean-Pierre Chaline et André Encrevé (PUF, 3e édition en 2014), ainsi que le petit livre d’Hervé Robert La monarchie de Juillet (CNRS éditions, 2017).

J’ajouterai ici, 1848, la révolution oubliée de Maurizio Gribaudi et Michèle Riot-Sarcey (La Découverte, 2009) qui a l’avantage de mettre en regard les témoignages de nombreux acteurs de la période, de tous les camps.

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