Nos ancêtres les… Troyens

Le cliché par excellence en termes de roman national est sans nul doute « nos ancêtres les Gaulois », rabâché dans les écoles et les discours politiques, et niant totalement les origines multiples de la France. On pourrait croire ce cliché intemporel mais il est en réalité assez récent, à l’échelle de l’histoire. Pendant longtemps, ces ancêtres-là ont en effet été oubliés dans les récits historiques, au profit d’autres, bien plus nobles. En effet, pendant près d’un millénaire, la monarchie franque puis française s’est vue comme descendante des Troyens… et elle ne fut pas la seule.

Un mythe vieux comme le monde… occidental

La Guerre de Troie est sans conteste l’un des mythes les plus célèbres et anciens de l’humanité : classique antique, il est encore porté à l’écran de nos jours (ce qui nous vaut des films avec Brad Pitt trucidant joyeusement ses ennemis). Ce conflit aurait opposé, vers le XIIe siècle avant notre ère, la ville de Troie, en Asie mineure, aux cités grecques unies autour de rois tels qu’Agamemnon, Ménélas, Ulysse… Très vite, la légende a pris de l’ampleur avec notamment comme vecteur les récits d’Homère, l’Iliade et l’Odyssée, qui sont devenus des classiques dans le monde gréco-romain, appris par tous les enfants de l’élite.

La Guerre de Troie nous a laissé de nombreuses images mythiques, dont le célèbre cheval de bois, ici peint par Giandomenico Tiepolo au XVIIIe siècle.

Or, vers le Ve siècle est né un mythe disant que les habitants de la cité de Rome descendaient des Troyens par le biais du prince Énée, qui aurait fui la ville incendiée et, après un long périple, se serait installé en Italie. Ses descendants Romulus et Remus auraient ensuite fondé la ville. La légende, là aussi, a beaucoup pris et les Romains ont fini par en faire un mythe fondateur incontournable, qui a notamment été mis en vers dans le poème épique de Virgile, l’Énéide, composé à la demande de l’empereur Auguste.

Ainsi, ce mythe des origines troyennes prestigieuses du pouvoir romain (d’autant plus prestigieuses qu’Énée était le fils de la déesse de l’amour !) était connu de tous dans l’élite du monde romain, donc de l’Asie mineure à la Gaule et de l’Afrique au Danube… Il ne pouvait qu’en inspirer d’autres, notamment chez les peuples « barbares » qui s’installèrent en Gaule à la fin de l’Empire.

 

Des Francs à la recherche d’origines

Si tout écolier français a vu un jour une de ces fameuses cartes représentant les grandes invasions par des flèches traversant l’Empire dans toutes les directions, les historiens de la période sont beaucoup plus dubitatifs sur leurs points de départ. En effet, si nous connaissons assez bien le parcours des peuples barbares au sein de l’Empire, leur origine n’est pas bien claire. Et eux-mêmes avaient besoin de créer des origines respectables. Car, loin de démolir l’héritage romain, les Francs, Wisigoths, Burgondes etc. essayaient surtout de le récupérer dans les royaumes qu’ils fondaient. C’est ce qui donne son importance à un événement comme le baptême de Clovis : en devenant le premier roi barbare baptisé selon les rites du christianisme romain (et non sa variante arienne pratiquée par les autres peuples), Clovis se plaçait ainsi, de fait, dans la lignée des anciens empereurs pour protéger la religion.

Mais un autre moyen de se placer dans cette lignée était de se trouver des ancêtres nobles. Or, l’origine de la dynastie mérovingienne est peu connue. Nous connaissons bien Childéric Ier, le père de Clovis, notamment par la découverte de son imposant tombeau. La tradition lui donne un père, Mérovée, qui aurait donné son nom à la dynastie, mais son existence prête à débat. Enfin, les sources romaines mentionnent rapidement un Clodion le Chevelu avec lequel l’Empire aurait négocié, mais elles ne fournissent pas de quoi établir un récit solide. Bref, ces Francs, qui se retrouvaient à la tête d’un royaume régulièrement divisé au gré des héritages, devaient créer une légitimité, une origine qui justifie leur domination, notamment quand elle se faisait au détriment des royaumes voisins.

Parmi les pièces du trésor de Childéric Ier figurent notamment ces abeilles d’or aux ailes incrustées de grenat (Bibliothèque Nationale de France, photographie de Romain0 pour Wikimedia Commons)

Vers 660, la chronique de Frédégaire mentionne pour la première fois l’idée d’un prince troyen, Francion (ou Francus) qui aurait fui Troie comme Énée, et se serait installé entre le Danube et le Rhin pour y fonder une cité, Sicambre. Ce peuple y aurait vécu plus d’un millénaire, et, au IVe siècle, l’empereur Valentinien aurait sollicité son aide pour lutter contre les raids des Alains. En récompense, Sicambre aurait été dispensée de tribut pendant dix ans (de là, le peuple tirerait son nom de « Francs »). Dix ans plus tard, refusant de payer le tribut, les habitants de la ville auraient repris leur migration, pour finalement aboutir en Gaule. Un indice de cette origine troyenne serait d’ailleurs le nouveau nom de la ville de Lutèce, « Paris », qui viendrait du prince troyen du même nom. Le nom est en réalité plus ancien et découle de la tribu des Parisii qui vivait à cet endroit, mais c’est un bon exemple de la manière dont la légende utilisait déjà des éléments réels pour s’étoffer. Enfin, la légende créait un « premier roi des Francs » totalement fictif, Pharamond, resté sur les listes officielles jusque dans les temps qui ont suivi la Révolution.

Au siècle suivant, d’autres versions apparurent, attribuant la fondation de Sicambre non plus à Francion, mais à Anténor. Celui-ci avait un avantage : alors que Francion était une invention, Anténor apparaissait déjà dans les légendes antiques, ce qui rajoutait une certaine authenticité à l’ensemble. Les Francs n’étaient pas les seuls à le revendiquer, d’ailleurs : le peuple italien des Vénètes se l’était déjà approprié comme ancêtre, ce qui en fit sur le long terme le fondateur de Venise. Dans toutes ses versions, en tout cas, le point commun était la construction de ces origines prestigieuses qui permettait de légitimer la domination successive sur la France de ce que l’on appelait alors les trois « races » : Mérovingiens, Carolingiens puis Capétiens. L’idée était en effet aussi de légitimer les changements de dynastie en créant un ancêtre commun. Au Moyen Âge, l’histoire était en effet avant tout la création d’une généalogie auréolée de gloire.

Dans ce manuscrit du XVe siècle conservé à la BNF, on retrouve les fondations de quatre grandes villes : Venise (par Anténor), Sicambre (par Francion), Carthage et Rome. Les Francs sont ainsi placés au même rang que les fondateurs antiques.

Au XIIe siècle, enfin, le chroniqueur Rigord eut une idée qui permit d’accroître encore l’ampleur du récit : certains Troyens partis fonder Sicambre avec Francion seraient en effet repartis peu après pour aller en Gaule, et y fonder Lutèce. Ainsi, les Troyens auraient aussi donné naissance aux Gaulois, et pas seulement aux Francs. Et ces derniers ne sont de fait plus des envahisseurs : ils sont simplement venus rejoindre la famille ! Cette version est celle que l’on retrouve notamment dans les Grandes Chroniques de France, et, en cette fin de Moyen Âge, le « Roman de Troie » était très connu et est un incontournable des bibliothèques dont nous avons les inventaires.

 

Les ancêtres gaulois des troyens

Puis les choses se sont à nouveau compliquées avec l’enracinement du souvenir des ancêtres gaulois. Comme l’explique l’historienne Colette Beaune, qui a beaucoup étudié la mentalité en France au XVe siècle, « En 1480, un Français a, à coup sûr, des ancêtres gaulois qu’il ne possédait pas en 1400. » La Renaissance est passée par là, et avec elle, la redécouverte des sources romaines, et donc des descriptions des Gaulois. Comment intégrer au mieux ce peuple au mythe troyen ? L’idée que les Gaulois eux-mêmes soient venus de Sicambre et de Troie n’était pas totalement satisfaisante, il fallait encore améliorer les choses.

Vers 1500, le chroniqueur Jean Lemaire des Belges écrit ainsi son Illustration de Gaule et Singularité de Troie. Il invente aux Gaulois une culture, une pratique rigoureuse de leur religion, des universités, pour faire d’eux un peuple « pur » dont les Français descendraient. Ce peuple, d’ailleurs, descend selon lui de Noé. Et Troie, dans tout ça ? Eh bien, ce sont des Gaulois qui auraient migré pour la fonder. La boucle est bouclée : les compagnons de Francion n’auraient fait que revenir au pays. Il est à noter d’ailleurs que cette légende de migration gauloise en actuelle Turquie n’est pas totalement fondée sur du vent : les Romains soulignaient en effet l’existence en Anatolie du peuple des Galates, qu’ils nommaient « Gallo-grecs ». Ce peuple celte est en effet venu s’installer au cœur de l’Anatolie et s’y est hellénisé, puis intégré à l’Empire romain, mais cette migration s’est produite un millénaire environ après la date supposée de la guerre de Troie. Raté, pour ce qui est de la fondation. Cette histoire des Galates a cependant le mérite de montrer que les peuples celtes étaient loin de se limiter à l’Europe occidentale et que dans l’Antiquité, on bougeait parfois très loin.

 

Un mythe utile

Le mythe des origines troyennes eut de nombreuses utilités. La première, on l’a compris, était de légitimer le pouvoir. Descendre des Troyens donnait une aura à la classe dirigeante qui, de surcroît, la rapprochait des Romains. La notion de nation n’existait pas encore en son sens moderne, et seule comptait alors l’origine des dirigeants. Avec la naissance progressive d’identités nationales, à la fin du Moyen Âge, l’introduction des Gaulois dans la légende fut parfaitement adaptée : elle permettait de créer un ancêtre commun à tout le monde, descendants des Gaulois comme des Francs. Cela permettait de recréer une unité dans un pays composé d’identités très multiples et parfois opposées. La République ne s’y trompa pas, usant et abusant du « nos ancêtres les Gaulois » dans ses écoles au moment où elle créait également une unité linguistique en sanctionnant l’usage des langues locales.

Francion et Pharamond restèrent longtemps de grandes icônes : on put ainsi continuer à les voir représentés en statue sur des arcs de triomphe pour de grandes entrées royales, par exemple pendant les guerres de Religion, lorsque le pouvoir de jeunes rois comme Charles IX et Henri III devait s’affirmer. Si les élites doutaient déjà de ces origines, le « Roman de Troie » restait un récit commun, dépassant les frontières. On pouvait ainsi retrouver en Hongrie des tapisseries racontant l’histoire de Troie et de Sicambre, dont elle était théoriquement descendante.

Initialement dirigée vers la Terre Sainte, la Quatrième croisade aboutit à la prise de Constantinople (représentée ici dans une miniature du XVe siècle)

Mais la légende troyenne permettait aussi des justifications politiques et diplomatiques. Ainsi, les croisés ont à plusieurs reprises attaqué les chrétiens d’Orient, notamment les orthodoxes de Constantinople, pillée pendant la IVe Croisade. Cet acte fratricide semblait indéfendable pour beaucoup dans la Chrétienté. Mais la légende fournissait une parade : avant d’être Chrétiens, les habitants de Constantinople étaient surtout des Grecs, descendants de ceux-là mêmes qui avaient mis Troie à sac ! Finalement, ce pillage n’était qu’une vengeance longtemps différée, et les Croisades elles-mêmes n’étaient qu’un retour aux sources. De la même manière, l’ajout des origines gauloises pouvait permettre à François Ier de justifier ses guerres d’Italie : il s’agissait de récupérer la fameuse Gaule cisalpine, province romaine du nord de l’Italie ; et puis ce n’était que la continuité des raids gaulois contre Rome !

Légitimant des entreprises étrangères, affirmant le pouvoir légitimé, créant une unité entre le peuple « Gaulois » et ses élites « Franques » qui auraient bien pu passer pour des envahisseurs autrement, le mythe troyen était donc bien utile. Pourquoi, alors périclita-t-il ?

 

La fin de l’ancêtre troyen

À la Renaissance, déjà, les lettrés avaient de plus en plus de doute sur ces origines troyennes. La lecture des textes antiques se popularisait, et force était d’admettre que l’on y trouvait nulle trace de l’épopée de Francion et du reste. On doutait de l’exactitude, mais on admirait encore le mythe pour ses qualités esthétiques et sa poésie. Par exemple, encore dans la deuxième moitié du XVIe siècle, Ronsard commença à écrire La Franciade, qui devait être une épopée nationale relatant la fondation du royaume depuis Francion. Commandé par Henri II, l’ouvrage ne fut finalement jamais terminé.

Daté de 1835 et peint par Revoil et Genod, ce tableau représente Pharamond porté sur le pavois, bien que l’existence de ce souverain soit à l’époque déjà sérieusement remise en question.

La Révolution signa la victoire définitive des origines gauloises sur les origines troyennes. L’ancêtre commun « Gaulois » permettait de cimenter une unité nationale, même si, en réalité, la « Gaule » était en soi une invention romaine pour désigner un territoire occupé par des peuples très différents. Surtout, la fin de la monarchie permettait de ne plus autant avoir à cautionner les Francs, que l’on voyait désormais comme les ancêtres des rois et nobles renversés. La Révolution était ainsi vue comme la revanche du peuple gaulois contre l’envahisseur franc, qui avait qui plus est le défaut d’être germanique, donc lié depuis les origines à l’ennemi.

Le XIXe siècle, enfin, vit la fusion des différents passés au gré des successions des régimes. Les ancêtres gaulois étaient devenus incontournable, faisant l’objet des travaux d’Amédée Thierry et Ernest Lavisse, notamment. Ce dernier fut également l’artisan de l’éducation de la Troisième République (bien qu’il n’ait lui-même pas été républicain de conviction), avec la création du célèbre « nos ancêtres les Gaulois » visant à cimenter une identité commune, remplaçant les identités bretonnes, provençales, savoyardes etc. De plus la figure de Vercingétorix, désormais sortie de l’oubli et érigée en modèle national, exploitait le cliché de la « défaite fondatrice », qui trouvait un écho dans Waterloo, mais surtout dans la défaite de 1870-1871 face à l’Allemagne : comme la Gaule unie face aux Romains, il fallait désormais que les identités françaises multiples s’unissent face à l’Allemand.

La reddition de Vercingétorix, magnifiée par les peintures du XIXe siècle (ici Lionel Royer en 1899) fut probablement moins glorieuse en réalité, mais renvoyait à des préoccupations françaises bien plus actuelles, qui furent encore valables durant la Seconde Guerre mondiale.

Les rois francs n’étaient plus reniés ou traités en envahisseurs, l’histoire scolaire de la IIIe République cherchant à réconcilier tout le passé, d’où les nostalgies « anti-repentance » qui s’expriment encore aujourd’hui. Quoiqu’il en soit, de nouveaux mythes des origines étaient désormais mis en place, fondés sur des faits plus fiables, mais des faits décalqués sur le présent au point de les déformer. De ce point de vue, ainsi, l’histoire de Lavisse ne diffère pas beaucoup de celle d’Asselineau… si l’on excepte les trips sur les aigles et les étoiles.

 

La quête des origines a-t-elle un sens ?

Cette obsession des origines communes a donc avant tout pour but de se donner une légitimité, en tant que peuple uni, par rapport à d’autres peuples. Le mythe troyen remplissait fort bien cette fonction. Ce n’est pas pour rien qu’il était appliqué ailleurs : les Romains l’avaient bien entendu fort exploité, mais ils n’étaient pas les seuls. Parmi les peuples gaulois, certains, comme les Éduens et les Arvernes, se targuaient aussi d’origines troyennes : il se trouve qu’il s’agissait des peuples proches diplomatiquement des Romains, qui se créaient ainsi une proximité des origines également. Mais on attribuait aussi à l’époque romaine des origines troyennes à des peuples d’Afrique du Nord, et, plus tard, le mythe du prince troyen exilé fondant un pays fut aussi récupéré par les Bretons, les Anglais, les Normands, les Vénitiens… Cela dit, il n’eut jamais le succès qu’il connut en France.

Finalement, peu importait la vérité tant que le passé permettait de justifier le présent. De ce point de vue, l’usage de l’histoire à des fins de propagande n’a pas changé ; généralement, il s’agit encore et toujours de ramener à une caractéristique passée pour justifier le présent, ou un projet futur. L’usage du cliché selon lequel l’histoire se répète (ou « bégaie » : le principe reste le même), ou du bon vieux « on a toujours fait comme ça donc… » est ainsi une pierre angulaire de cet usage nocif, et on retrouve ce fonctionnement dans les discours d’Asselineau qui ont été analysés ici, mais tout autant dans ceux des autres personnalités politiques, de Mélenchon à Fillon en passant par Macron et bien d’autres.

L’obsession des origines a également pour but de créer un groupe uni par cette provenance commune, quand bien même elle serait fictive (pensons notamment à ces soutiens de Fillon qui disaient que, même lorsqu’on vient de l’étranger, quand on arrive en France, nos ancêtres deviennent Gaulois). Cette volonté de trouver une racine commune peut parfois être émancipatrice (le mythe gaulois le fut ainsi quand il s’est agi de mettre à terre la monarchie et la noblesse) mais, au final, le défaut finit toujours par être le même : en créant un groupe, on finit par se mettre en opposition à ceux qui n’y sont pas. La porte s’ouvre alors au désastre. Ceux qui utilisent ces méthodes pour la bonne cause devraient donc se méfier fortement de cet effet pervers.

Du coup, pour vraiment tirer des leçons de l’histoire, il faut encore et toujours éviter de la décalquer sur le présent (ce qui ne signifie pas pour autant qu’il n’y ait pas continuité, c’est même le principe, comme je l’ai expliqué dans un autre article !). Il faut surtout arrêter de voir le passé comme une machine à légitimer (ou délégitimer) le présent ou des initiatives futures, et le prendre comme il est : un moyen de comprendre le monde. Qu’on le veuille ou non, la France reste une construction, fusion de cultures, d’identités, de mouvements, quels que soient les ancêtres qu’on lui donnera. D’ailleurs, la légende troyenne le révèle malgré elle : même dans les mythes fondateurs, les peuples ne restent jamais au même endroit éternellement…

 

Pour aller plus loin :

Cet article et la vidéo qui l’accompagnent ont en premier lieu été inspirés par l’article « Nos ancêtres les Troyens » d’Alain Demurger, publié dans le hors série de L’Histoire d’avril 2017. Pour plus d’informations sur les origines de la royauté franque et de ses représentations, vous pouvez vous référer au très bon ouvrage La France avant la France, 481-888 de Geneviève Bührer-Thierry et Charles Mériaux (volume 1 de la collection Histoire de France de Belin, 2010) qui recontextualise en détail cette période en abattant bien des idées reçues et qui consacre quelques pages à ce mythe troyen.

Enfin, sur le débat plus large de la façon dont on a écrit l’histoire de France, notamment au XIXe siècle, Le Mythe national, de Suzanne Citron, a été réédité en 2017.

53 commentaires sur “Nos ancêtres les… Troyens

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  1. Veni Vidi Sensi, l’ancestralité Celto-Gauloise des Français serait un fantasme comparable à la légende de l’origine troyenne des Francs ?! Non, vraiment ? L’histoire n’est jamais idéologiquement neutre, assumiez-vous ? Le gauchsime n’est pas vraiment bon conseiller en matière de science (même youtubienne). Vous nous la baillez belle et quelques brefs rappels historiques bien pesés semblent devoir par suite s’imposer en la circonstance. Nul doute qu’une réflexion authentiquement critique et érudite, dégagée de toute idéologie, vous eût permis de comprendre que la France possède bien une filiation historique, culturelle et même ethnique ! La France a toujours représenté à la vérité, dans le temps long de sa riche histoire, un condensé, un concentré et un résumé d’Européens de l’ouest (Celtes très majoritaires, colons Romains qui imposent leur langue latine et conquérants germains progressivement francisés), ainsi que la quintessence de cette civilisation européenne occidentale qui naquit de la rupture de l’unité relative de la civilisation des deux rives de la Méditerranée (réalisée provisoirement par Rome) et du rapprochement, dans un même creuset proprement ouest-européen, des populations des deux rives du Rhin (Celtes romanisés et Germains). Ces éléments ethno-culturels celtes massifs, dont vous semblez nier jusqu’à l’existence, sont très sensiblement attestés, notamment par des faciès séquentiels de culture archéologique (Champs d’Urnes, Hallsatt, La Tène, etc.), par l’existence, encore plus spécifique, de langues propres (largement supplantées par le latin depuis), ou encore par les sous-clades U106, P312, U152, L21 et DF27 de l’haplogroupe R1b, encore très largement majoritaires en France et autour de l’Atlantique dans le patrimoine génétique des populations, dont l’autochtonie est d’ailleurs plusieurs fois millénaire (il est question ici uniquement de cette particularité très précise du génome ayant valeur de marqueur génétique d’ascendance). Loin de se déployer tous-azimuts selon le schéma imaginaire du tourbillon brownien universel, ces afflux humains étrangers sur lesquels vous vous extasiez (un véritable fantasme cette fois) ont été à la vérité très faibles dans l’Hexagone entre le règne de Clovis et l’époque contemporaine. Dès l’arrivée des Francs, qui ont instauré, par le droit de conquête, un nouveau pouvoir étatique en Gaule romaine, la physionomie du peuplement et les structures ethnolinguistiques ont commencé à acquérir leurs derniers traits fondamentaux sans avoir à souffrir des modifications significatives pendant près de 1500 ans : deux blocs ethnolinguistiques majeurs de Celtes romanisés très largement majoritaires , locuteurs de langues d’oïl (influencées par un adstrat germanique responsable de leur originalité) et locuteurs de langues d’oc, à la périphérie desquels subsistaient des groupes minoritaires de Celtes non romanisés, de Germains non francisés (Bretons, locuteurs de francique, d’alsacien, de flamand, etc.), de Romans intermédiaires (locuteurs de franco-provençal et de catalan) et de locuteurs de cette langue européenne résiduelle pré-indo-européenne qu’est le basque, dont les locuteurs initiaux ont été pourtant submergés démographiquement par les Celtes. Je fais observer du reste que le creuset ouest-européen français, largement préfiguré à un point de vue ethno-linguistique à l’époque gallo-romaine, n’est qu’une simple variation anthropologique se détachant sur fond de continuum humain européen beaucoup plus profond chronologiquement et historiquement, qui superpose et fusionne en une synthèse sédimentaire à nulle autre pareille les trois grandes couches de populations europoïdes ayant colonisé, selon des modalités différentes, l’Europe entre le Paléolithique et l’Age du Bronze : Cromagnoïdes proto-Européens de notre espèce, Asianiques proto-méditerranéens et puis surtout Indo-Européens proto-europoïdes (desquels se détacheront plus tard les susdits Celtes, entres autres). C’est d’ailleurs l’irrutption des troisièmes sur la frange nord de la Méditerranée qui marque une rupture décisive entre les populations deux rives de cette mer, laquelle trouvera son pendant sur la frange sud dans l’émergence et la projection parallèles des Sémito-Hamites en dehors de leur matrice désertique. Ce creuset français typiquement ouest-européen s’est d’ailleurs réalisé autour du noyau ethnique fondateur et prépondérant francien (locuteurs de la langue d’oïl), dont l’œuvre centralisatrice et unificatrice a soumis, depuis son berceau francilien, toutes les autres composantes (en premier lieu les élites) à un intense processus d’assimilation culturelle, politique, linguistique, et même ethnique dès lors que le susdit noyau fondateur francien a finit par imposer aux autres éléments (plus ou moins parents pour la plupart) son ethnonyme, sa langue vernaculaire, sa conscience historique ainsi que sa mémoire collective. l’Unité, la stabilité et la continuité françaises sont donc des phénomènes très anciens. Les vagues d’immigration d’origine européenne de l’époque contemporaine ont été elles-mêmes soumises à ce même processus d’assimilation. Cette synthèse n’a en revanche rigoureusement rien à voir, ni de près ni de loin, avec ces recompositions/recombinaisons anthropologiques et culturelles massives et brutales que affectent le paysage humain et culturel français traditionnel depuis les années 70, à la faveur de cette immigration extra-européenne de masse organisée par les élites oligarchiques sans l’assentiment démocratique d’un peuple dont elles n’ont cure, immigration dispensée par surcroît de s’assimiler, l’assimilation étant jugée irréaliste au-delà d’un certain seuil de tolérance démographique, notamment lorsqu’il s’agit de populations revanchardes et ombrageuses en provenance des anciennes colonies. Cette période radicalement multiculturelle, inclusive et immigrationniste, sur laquelle vous vous extasiez comme pour mieux refuser aux Français toute forme d’ancestralité, n’est donc qu’une toute petite exception récente, que seule la légende dorée forgée par le marxisme culturel dominant (dont la rente s’épuise inexorablement, rassurez-vous) ose projeter dans le passé.

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    1. Ah quand même. Beaucoup, beaucoup de blabla pour balancer vos conneries eugénistes en ne prenant que les éléments qui vous arrangent, quand ils ne sont pas totalement fantasmés. On se croirait revenus aux grandes heures des études scientifiques sur la race, qu’elle soit blanche, aryenne ou autre. Il est d’ailleurs intéressant de voir que vous essayez de cuisiner le truc à votre sauce : comme il est un peu trop difficile de justifier la filiation Gaulois -> Français, vous élargissez à « Européens de l’ouest ». C’est effectivement plus simple, et ça fait un groupe bien large qui vous arrange assez. Sauf que… non.

      La France d’il y a 1500 ans n’existait pas vraiment, d’une part : elle ne recoupe aucune réalité actuelle, le royaume des Francs de l’époque étant à la fois plus étendu et plus divisé. Les peuples qui y vivent alors sont d’ailleurs bien plus étendus que la simple Europe de l’Ouest : les Wisigoths qui se sont installés, entre autres, en Aquitaine venaient de nettement plus loin. Idem d’ailleurs pour les Burgondes. Et même les Francs, vous aurez du mal à leur trouver une origine certaine. C’est bien le problème avec nos « barbares » : on sait où ils sont arrivés, beaucoup moins d’où ils sont venus. Et reprenons nos Romains qui, selon vous, se seraient installés en imposant leur langue et leur culture (car, bien entendu, il n’y avait pas déjà de transferts de ce genre avant Alésia, même pour commercer par exemple…) : ils venaient tous d’Italie, bien entendu ! Pas de bol, néanmoins, l’Empire romain était justement une de ces compositions « multiculturelles » que vous haïssez tant. La grande spécialiste Mary Beard l’a rappelé récemment pour le cas de la Bretagne romaine, mais c’est valable pour tout l’Empire : on y circule beaucoup, et les soldats en garnison viennent souvent de l’autre bout de l’Empire. Faites gaffe, donc, parmi ces Romains durablement installés en Gaule, il y avait probablement des gens venus du sud de la Méditerranée, et un peu trop colorées à votre goût.

      Et la France, ethniquement inchangée depuis 1500 ans ? Laissez-moi rire. Que faites vous des vils Vikings, devenus Normands quand on a décidé de leur céder un morceau de territoire ? Que faites vous des (nombreux) transferts culturels et commerciaux ainsi que diplomatiques ? Que faites vous des réfugiés, qu’ils soient Juifs ou Chrétiens de l’Est (souvent moins blanc que vous ne sauriez l’espérer ?).

      Ah, et puis le noyau fondateur francien qui a su imposer aux peuples frères sa culture et sa langue, laissez moi rire. Cela s’est fait naturellement, bien entendu, et pas par les conquêtes, le truchement d’alliances, et ainsi de suite. Corses, Bretons, Alsaciens, Provençaux, Bourguignons, Savoyards étaient DESTINES à être Français et n’ont jamais cherché à forger leur propre destin, n’ont jamais servi de simple monnaie d’échange entre puissances. La langue française n’a jamais été imposée, parfois violemment, à la fin du XIXe siècle, que ce soit par l’école ou le service dans les armées. Les gens l’ont adoptée car ils y étaient naturellement liés. C’est bien facile.

      Ah, et pour vos fantasmes sur l’immigration organisée par l’oligarchie… Je sais pas ce que vous prenez, mais c’est vraisemblablement de la bonne qualité. Vous pouvez retourner voter FN et éviter de faire passer votre discours pour scientifiquement solide. C’est un mélange de complotisme et de caricatures. Vivez dans vos fantasmes si vous voulez, mais les étalez pas comme ça, c’est sale. Puis parler de « marxisme culturel dominant », franchement… Vous vous amusez juste à mettre des mots au hasard à la suite pour faire des phrases ?

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  2. Veni Vidi Sensi, Sauf mon respect, j’ai comme l’impression que vous vous bornez surtout à opposez à mon aperçu une pensée magique, à laquelle la définition des totems à sacraliser et des tabous/blasphèmes à maudire et à excommunier tient tout uniment lieu de débat loyal. Je vous est indiqué les éléments très sensibles et tangibles (langues apparentées, patrimoine génétique, culture archéologique cohérente, etc.) permettant de saisir sur le vif la « réalité celtique », et, vous, vous osez m’accuser de fantasmes eugénistes et racialistes ?! Eussiez-vous intenté un tel procès en sorcellerie à tel Maghrébin se revendiquant de son ancestralité berbère ou à tel Africain de l’Ouest se faisant gloire de son ancestralité bantoue ? Les Wisigoths (largement refoulés du reste en Espagne), les Burgondes , les Francs et les très peu nombreux Vikings comptaient parmi les peuples germaniques originaires de Scandinavie, orientaux pour les deux premiers, occidentaux pour les troisièmes, et septentrionaux pour les derniers, lesquels peuples germaniques sont à ranger parmi les composantes fondamentales des Européens de l’Ouest. Est-il besoin de vous rappeler que je n’ai nullement omis ces derniers lorsque j’ai décris, dans mon aperçu nuancé, la composition complexe du creuset français ? Mon exposé nuancé rendait justice et faisait parfaitement droit à la diversité complexe du creuset français, que je replaçais en revanche dans son cadre anthropologique et civilisationnel ouest-européen, pour la distinguer des phénomènes actuels radicalement nouveaux. J’avais par ailleurs en vue de vous rappeler que, malgré les multiples apports ultérieurs (toujours d’origine européenne), l’apport démographique colossal des Celtes dans l’Hexagone marque une étape fondamentale pour la constitution et la territorialisation du fond du peuplement, dont on peut affirmer, preuves très tangibles à l’appui (supra) qu’il excède très largement, sous ce rapport, tout ce qui précède et tout ce qui succède (cela n’a absolument rien d’une légende comparable à l’origine troyenne des Francs). Pour votre gouverne, je ne nie aucunement les syncrétismes multi-ethniques lorsque ceux-ci existent vraiment, et c’était en effet le cas de la Péninsule Italique. Comme l’atteste notamment la génétique moléculaire, la diversité originelle de la Péninsule Italique n’a cependant rien à voir avec je ne sais quelle fusion ethnique d’entre le monde romain et le monde afro-asiatique à l’époque impériale, comme vous semblez le prétendre. Pour prévenir tout procès en sorcellerie, je précise que les interpénétrations, les fécondations réciproques et les transferts culturels ont été néanmoins nombreux entre le monde grec, puis gréco-romain, et le monde sémito-hamite, au moins depuis l’époque hellénistique (et même plus précocement si l’on songe à l’Egypte ancienne ou à Carthage). Il n’en demeure pas moins vrai que la civilisation occidentale est née précisément de la rupture (maintenue encore de l’autre coté de l’Adriatique) de l’unité (assurément toute relative) de la civilisation dans la partie occidentale de la Méditerranée ainsi que du rapprochement, dans un même creuset ouest européen (vous m’en voyez désolé), des Celtes romanisés et des Germains d’Outre-Rhin. Je précise aussi, dans le même ordre d’idée, que la néolithisation d’une bonne partie de l’Europe péninsulaire (surtout dans les péninsules italique et hellénique ainsi que dans les Balkans méridionaux) a rayonné depuis l’Est de l’Anatolie « asianique ». J’en reviens à nos Italiques. Malgré leur diversité bien supérieure à celle des autres Européens de l’Ouest, les haplogroupes des Italiens actuels sont tout ce qu’il y de plus européens, les sous-clades berbères de E1b1b, l’E1b1a sub-saharien y étant aujourd’hui inexistants, tandis que l’haplogroupe sémite J1 est y est pour sa part extrêmement périphérique dans la réions méridionales. Cette diversité italique, que vous instrumentalisez, comme pour mieux justifier les changements actuels, est à rechercher dans d’autres directions, entendez dans les contacts ancestraux d’avec les Balkans et l’Anatolie ancienne. Voici quelques considérations en ce sens, qui devraient par ailleurs vous faire admettre, par contraste, à quel point les Français sont à la vérité « homogènes », par rapport aux Italiens. Bien que l’Italie fût l’une des matrices fondamentales de la civilisation occidentale (berceau de Rome, du christianisme occidental, de la Renaissance ou bien encore de cette civilisation bourgeoise, urbaine, laïque et cosmopolite moderne dont les fondements furent jetés par les hommes d’affaires italiens du Moyen-Age), il n’en demeure pas moins vrai que les coulées immémoriales et intenses des peuples des deux cotés de l’Adriatique et de l’Egée lui restent, aujourd’hui encore, comme des empruntes profondes et indélébiles, qui sont à l’évidence responsables de son originalité irréductible par rapport à l’Occident celto-germanico-latin. Pour rappel, cette coulée immémoriale et bidirectionnelle ayant marqué de sa profonde emprunte les destinés historiques des populations des deux rives de l’Adriatique, et dans une moindre mesure de l’Egée, peut se résumer comme il suit :

    1. La Péninsule italique vit fleurir des civilisations préhistoriques, protohistoriques et historiques essentielles prenant leurs racines dans les confins balkano-anatoliens : culture padane des Tarramares (à l’origine encore obscure), cultures apenninique et illyro-messapienne des Apuliens, des Dauniens ou autres Peucétiens, civilisation étrusque, civilisation grecque de la Grande-Grèce, etc. Tout cela n’est pas allé sans s’en ressentir en profondeur sur les Italo-Villanoviens implantés au Centre et au Sud de la Péninsule, lesquels n’eussent guère trop différé de leurs très proches parents originels Celtes sans ces multiples apports. Il est loisible de grossir encore cette liste d’exemples en invoquant l’héritage hellénistique de Rome, en alléguant les longues présences arabe et byzantine ou en arguant de même de ces profondes connexions levantines, sud-est européennes et pontiques auxquelles les républiques marchandes italiennes médiévales doivent pour partie leur essor historique. Il n’est pas enfin jusqu’à la parenté linguistique plus étroite d’entre les dialectes italiens situés au Sud de la fameuse ligne « La Spezia-Rimini » (entendez italo-romans, surtout ceux des Abruzzes et des Pouilles, mais également les dialectes insulaires tels que le corse ou, pour partie, le sarde) et la romanité balkanique d’Outre-Adriatique (dalmate, albano-roman, istriote, dialectes roumains, etc.) qui ne porte témoigne de ces confluences plusieurs fois millénaires. Tout bien considéré, il n’est pas non plus jusqu’à la génétique moléculaire des populations qui n’en vienne aujourd’hui à confirmer la proximité susdite : très fort pourcentage en Italie, à nul autre pareil en Occident, des haplogroupes J2 et E1b1b, à telle enseigne que les Italiens du Sud, du Centre et des îles sont souvent plus apparentés génétiquement aux Grecs, aux Balkaniques, voire même aux Anatoliens, qu’aux autres Européens de l’Ouest.

    2. Sur la rive balkanique de l’Adriatique, cette longue coulée anthropique eut notamment pour conséquence, dès l’Age du Fer, l’installation à demeure massive dans les Balkans du Nord-Ouest (au moins jusqu’à la Drina) de peuples italiques tels que les Liburnes, les Vénétes, les Dalmates ou les Iapodes, ces derniers d’ailleurs tout mâtinés d’Illyriens et de Celtes. Point n’est besoin de s’appesantir par trop ici sur la profonde colonisation/romanisation des Balkans par Rome, où la plèbe rustique latino-romaine originaire du Centre et du Sud de la Péninsule italique s’amalgamera intimement à l’époque antique aux indigènes thraco-daces, illyriens et gréco-macédoniens pour former ensemble cet empire romain d’Orient, dont la succession historique passera à la Byzance médiévale hellénisée, aux Balkans slavisés et jusqu’à la lointaine Russie. Pour information, je suis moi-même originaire des Balkans du sud, et je reconnais parfaitement la diversité ethno-culturelle de mes origines (la génétique moléculaire et l’anthropologie physique attestent même des origines très partiellement mongoloïdes, liées aux tribus turques installées dans la région au Moyen-Age). Aucune haine de ma part donc, juste la recherche de la vérité.

    J’en reviens à la France. Je ne vois pas en quoi vous réfutez mes dires en rappelant (et en condamnant, quel anachronisme tout de même!) que le noyau francien s’est également imposé à ses concurrents en usant de la force ! Je n’ai par ailleurs nullement affirmé que ce processus avait obéi à je ne sais quel finalisme, aussi ne vois-je, là non plus, rien qui me contredise lorsque vous me rappelez (quel naïveté !) que la francisation des autres composantes hexagonales (non franciennes) n’étaient pas inscrite dans les fatalités du sol géologique ! Je vous ferais néanmoins observer que les partages pérennes bien connus de 803-806 ont consacré et préfiguré la prépondérance dans l’Hexagone du domaine d’Oïl des futurs Franciens (où se situaient d’ailleurs le berceau et le siège du pouvoir des Francs) aux détriments du domaine d’Oc, dont le territoire fut alors largement scindé, divisé et écartelé entre plusieurs entités ethno-politiques différentes et beaucoup plus difficilement conciliables (la diversité ethno-linguistique et culturelle n’est pas toujours un avantage). Une personne venant de loin comme moi a bien du mal à comprendre comment et pourquoi certains Français en viennent à nier autant leur remarquable continuité/unité historique. Si la discontinuité historique et culturelle vous sied tant que cela, je vous conseille d’aller vivre dans tous ces espaces stato-nationaux artificiels (Syrie, Irak, Liban, etc.) dépourvus d’unité identitaire interne, issus de découpages administratifs impériaux exogènes et traversés en ce sens par de très nombres lignes de fractures internes d’ordre culturel, historique, linguistique, ethnique, religieux, idéologique, sociétal, etc. Peut-être bien prendriez alors conscience de la chance énorme que vous aviez en France…J’ose espérer que vous aurez l’honnêteté de publier ma réponse.

    S’agissant de l’immigration récente, celle-ci est en effet rendue délibérément possible, sans aucun assentiment ni débat démocratique, par toute une série d’aspects aussi bien juridiques qu’idéologiques (regroupement familial, conditions d’obtention de la citoyenneté nationale, multiculturalisme inclusiv, etc.) prenant figure d’appel d’air et de pompe propulsive prodigieux pour tous les très nombreux candidats potentiels. Cui prodest ? Je voterais FN selon vous ? Quelle rage avez-vous de toujours vouloir accuser ainsi quiconque ne partage vos idées ?

    J’ose espérer que vous aurez l’honnêteté de publier ma réponse.

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    1. Cher Anton,

      Mon grand père faisait partie d’une société d’historiens amateurs de province, un beau ramassis de bourgeois pontifiants et pratiquants l’autosatisfaction à outrance, tout comme vous. Leur particularité, à tous ces vieux cons, quand ils se réunissant après avoir bien déjeuné et un peu bu, était d’éructer à l’envie sur la décadence occidentale en y mettant un maximun de forme pour paraître maîtriser le sujet, mais sans une once de fond, vu que c’était des vieux cons.
      Tout ça pour vous dire que vous me faites beaucoup penser à mon cher papy, qui cependant, lui, a arrêté de dire des conneries, vu qu’il est mort.
      Au fait, je suis devenu professeur d’Histoire, depuis, ce qui me donne la possibilité, sinon l’autorité, de vous dire que vous écrivez n’importe quoi, et que la matière que j’enseigne se passerait volontier des outrages que vous lui faire subir au nom de votre idéologie.

      Bien à vous

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      1. Assurbanipal,

        Je n’avais pas vu votre petit commentaire (petit dans tous les sens du terme). Vous y prétendiez, sans plus attendre, en invoquant je ne sais quelle risible autorité, que je « raconte n’importe quoi ». Au lieu de vous couvrir ainsi de ridicule, vous feriez sagement d’argumenter…

        Histony, j’avais vraiment sous-estimé l’énorme taux de consanguinité de vos lecteurs. A ce niveau là, c’est des véritables zombies.

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      2. Assurbanipal,

        Bon, un petit mot, en guise d’entrée en matière, en attendant votre improbable réponse, Monsieur l’instituteur outrecuidant coulé dans le fameux moule à clones de l’Education nationale française.

        Vous n’avez en rien argumenté, mise à part cette stupide volonté de rejeter mes considérations dans le lointain de l’imaginaire révolu de ce sale et vieux « con de papy ». Ah oui, j’étais oublieux de cette magique et grotesque agitation de grigri, lorsque vous m’opposiez, sans rien savoir de moi, votre « autorité ». Je m’extasie vraiment devant tous ces trésors d’imagination infertile que vous déployez tous pour retomber toujours, dans quelque cas de figure que ce soit, sur vos pattes molles d’idéologues déconnectés. Coups bas de toutes sortes, psychologisme, psychiatrisation, ricanements élusifs, divagations en rien topiques, procès de tendance, argumentation d’autorité propre à faire se retourner dans sa tombe jusqu’au fondateur de la critique moderne (Lorenzo Valla) ou disqualification inquisitoriale : tous les principes fondamentaux de l’argumentum ad personam sont ici convoqués. Quel beau symptôme de déliquescence. Je me demande par ailleurs s’il est à travers l’histoire une classe d’hommes arrivée comme vous à un tel degré de dégénérescence qu’elle en serait venu, à votre exemple, à vomir à ce point ses « anciens ». « Mon vieux con de papy », non mais vous n’avez pas honte, Monsieur ? Il est parfaitement compréhensible dans ces conditions que d’aucuns parmi les descendants d’immigrés ne souhaitent pas s’assimiler à cette décomposition sociétale et nationale française, et il est bien difficile de leur en tenir honnêtement rigueur en la circonstance.

        Votre commentaire étant d’une confusion nonpareille, je ne sais véritablement à quel aspect des choses vous vous rapportiez. Vous m’accusiez, ce me semble, de déplorer la décadence de l’Occident, alors même que je n’ai jamais employé pour ma part ce terme pour caractériser une totalité. Je l’utiliserais bien volontiers ce nonobstant pour caractériser la classe d’hommes lamentable à laquelle vous me semblez appartenir vous-même (cf.supra).

        Pour ce qui est du sentiment d’insécurité, de dépossession et de dissonance culturelles et identitaires éprouvé par une très vaste majorité de Français et d’Européens de l’Ouest aujourd’hui (reportez-vous au moins aux enquêtes d’opinion et sortez un peu de votre bulle déconnectée de facture post-soviétique) face à la transformation brutale et massive de leur paysage humain et culturel traditionnel sous l’effet de vous savez quoi, je ne vois point comment la génération fasciste de ce « con de papy » aurait pu, de quelque manière que ce fût, l’éprouver. Et pour cause, le point de départ de ce bouleversement à nul autre pareil est à dater objectivement de l’extreme fin des années 70, sa prise de conscience claire et distincte étant par conséquent bien plus tardive, notamment sous l’effet des problèmes y relatifs.

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  3. Veni Vidi Sensi, Faisant malheureusement plusieurs choses à la fois, j’avais oublié de développer quelques aspects dans ma réponse (ainsi que vous le constatez, je m’attache à vous répondre point par point).

    Si la langue française a bien été imposée très tardivement aux masses paysannes non-franciennes, celle-ci a néanmoins très largement supplanté les autres langues beaucoup plutôt chez les élites, pour devenir la langue de la haute culture et celle de l’administration.

    Je n’y puis rien si la notion de marxisme culturel dépasse votre compréhension. La raison en est probablement votre profonde imprégnation de cette idéologie, qui vous interdit tout regard porté de l’extérieur. Etant à ce qu’il semble « historien », vous devriez vous en inquiéter profondément, car le taux d’obsolescence de vos travaux sera énorme si vous ne vous en départissez pas, du moins en grande partie. Pour éclairer votre lanterne, je vais vous inviter à un petit exercice de remise en perspective, tout à la fois spatial et temporel. Pour saisir, par contraste, la réalité, le poids et la portée de ce marxisme culturel ambiant, je vous invite à voyager un peu en dehors de l’Europe de l’Ouest. Point n’est besoin d’arpenter des pays par trop exotiques. Il n’est que de vous rendre dans les pays d’Europe du Centre et de l’Est pour vous enquérir de ce que les autochtones (mis à part quelques snobinards mondialisés) sont bien loin de sectionner et d’arracher leurs racines culturelles et historiques pour permettre (comme nous le faisons) à d’autres, originaires d’Afrique ou d’Asie, de venir chez eux pour y planter et y faire pousser massivement les leurs propres. Les touristes non-Occidentaux (de Chine, du Japon, d’Europe de l’Est, de Russie, d’Inde, etc.) sont très souvent horrifiés et stupéfaits de constater, lorsqu’ils se rendent en France, en Belgique (etc.), le bouleversement progressif et profond du paysage humain et culturel traditionnel sous l’effet d’une immigration extra-européenne si brutale et massive. Pour vous faire prendre conscience de vos erreurs de perspective (tout à la fois spatiales et temporelles), je vous ferai remarquer que, selon les catégories à l’oeuvre par exemple dans ma Roumanie natale (mes racines familiales sont néanmoins plus méridionales), il n’existe tout simplement plus de partis politiques conservateurs de droite pour les questions identitaires, sociétales et sécuritaires dans un pays comme la France. Toutes les forces actuelles du paysage et de l’échiquier politiques y sont perçues sous ce rapport comme de simples dégradés de Gauche, plus ou moins imprégnées de marxisme culturel et de maçonnisme, de la moins pire, entendez le FN version Marion Maréchal, qui a renoncé discursivement à toute conception ethnique de la nation au profit de l’assimilation, jusqu’à l’extrême gauche (c’est à dire le pire du pire sous ce rapport). Pour ce qui est de vos erreurs de perspectives temporelles, avez-vous seulement conscience que des esprits aussi modérés, sérieux et insoupçonnables que De Gaulle, que Aron ou que les cadres du RPR des années 70 (etc.) seraient considérés aujourd’hui comme bien plus radicaux que l’aile droite l’extrême-droite française actuelle pour les questions identitaires ? La vérité est que le curseur a été placé bien trop radicalement du coté de l’ouverture et de déconstruction ces dernières décennies dans cette Europe de l’Ouest post-hitlérienne, post-coloniale et post-soixante-huitarde, ravagée par la culpabilité, par l’obsession du « plus jamais ça » et obsédée par l’émancipation absolue de l’individu de toutes formes de catégories collectives, d’où votre perte totale de repères.

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  4. Veni Vidi Sensi, encore une chose. J’ai eu la curiosité malsaine de lire quelques-uns de vos commentaires sur twitter, et quel ne fut point mon amusement en constatant que, entouré que vous étiez alors d’une cour à fort taux de consanguinité toute gagnée à votre cause idéologique éculée, vous vous gargarisiez, avec force frivolités, de votre ignorance, en citant quelques-uns de ces syntagmes que j’ai utilisés dans mon bref commentaire sur votre blog !!

    Pour éclairer votre lanterne manifestement défectueuse, je vous invite, afin que vous vous enquériez de la notion d’anthropologie physique de « paléo-europoïdes » (ou proto-), à lire par exemple les ouvrages idéologiquement neutres de Bernard Sergent ou de Iaroslav Lebedynsky (avec la bibliographie afférente) consacrés aux Indo-Européens. Ce syntagme a été forgé de longue date pour désigner les types physiques humains relativement homogènes découverts dans la vaste aire nord-pontique, tenue pour proto-indo-europénne avec beaucoup de vraisemblance, dite des Kourganes (de grâce, gardez-vous de sourire et renseignez-vous à ce propos).

    Au vu de votre déplorable frivolité, j’en arrive à penser que je vous ai probablement, à beaucoup près, surestimé, ayant peut-être à l’esprit ce ton si présomptueux et pétulant qui, souvent, est vôtre dans vos vidéos, comme dans vos écrits ! J’en viens désormais à résipiscence, cher ami !

    Après tout, je ne vous ai découvert que très récemment, au détour d’une simple « recommandation » d’un autre « historien/youtubeur » non moins gaucho-idéologue que vous, bien qu’encore beaucoup moins érudit que vous ne l’êtes vous-même à ce qu’il me semble : l’inimitable histrion, vulgarisateur et réeducateur de ménagères en mal de connaissances historiquement correctes nommé Nota Bene.

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    1. En fait, votre problème me semble que vous lisez beaucoup, mais n’en comprenez manifestement pas grand chose, ou seulement ce qui va dans votre sens idéologique. D’où le gloubi-boulga incompréhensible et pontifiant que vous avez tendance à énoncer un peu partout sans même vous rendre compte que le mélange de complotisme, d’invective et de termes pseudo-scientifiques (ou termes scientifiques utilisés n’importe comment) vous fait passer, au mieux pour un pédant, au pire pour un imbécile. Mention spéciales pour vos insultes à Nota Bene, teintées qui plus est de sexisme. Mais je ne doute pas qu’au complot gaucho-maçonnique de l’oligarchie, vous viendrez ajouter l’inquisition féministe qui fait qu’on ne peut plus rien dire. Attention, cependant, à ne pas vous prendre les pieds dans votre vanité.

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  5. Veni Vidi Sensi, A la lecture de votre réponse pour le moins élusive et fuyante, je mesure combien cette discussion dut dépasser, à beaucoup près, vos capacités et votre niveau (encore bien trop étroitement scolaires, à mon gré). Vous vous y êtes révélé incapable de dépasser le stade affligeant des simples affirmations accusatoires (« pédant », « termes pseudo-scientifiques », etc.), sans la moindre contre-argumentation, sans le moindre apport de fond.

    Pensez-vous une seule seconde pouvoir vous tirer d’embarras avec ces quelques médiocres considérations dignes de l’imprécateur religieux de l’ancien temps fulminant ses accusations inquisitoriales pour maudire et excommunier tel blasphémateur ? Je n’ai jamais brandi le spectre du complot sur quelque classe d’homme identifiée que ce soit dans mon propos, lisez-moi attentivement et honnêtement, pour peu que vous en soyez capable. La notion d’oligarchie (qui devrait aussi faire vos délices en tant que marxiste) trouve en revanche son fondement rationnel dans un phénomène bien précis. Pour rappel, la démocratie peut se définir comme il suit : l’incarnation, la traduction, l’application, le reflet et la représentation des aspirations, des intérêts et des sentiments profonds et fondamentaux de la volonté collective du « peuple » par les élus, les magistrats et les corps constitués (ce n’est pas qu’une question d’équilibre et de séparation des pouvoirs). Je ne sache pas que, pour les questions absolument cruciales liées à l’immigration massive de peuplement, le fonctionnement démocratique susdit fût jamais de mise ces dernières décennies en France ! Vous avez la parole pour forger un autre terme si le vocable d’oligarchie vous sied si mal.

    Au rebours de vous, j’ai toujours prêté le flanc à la critique dans mes réponses, allant même jusqu’à vous indiquer parfois, en pure perte, des références bibliographiques précises, dans le dessein exprès de vous permettre de vérifier par vous-même le bien-fondé de ces termes que, dans votre ignorance crasse et votre aveuglement idéologique, vous vous entêtez à tenir pour « pseudo-scientifiques ». Libre à vous d’être si ridicule, grand bien vous fasse ! Si mon propos vous fait souvent l’effet d’un « gloubi-boulga incompréhensible », la raison en est aussi, à n’en pas douter, la qualité modeste de votre français…Je ne sais vraiment à quels propos pontifiants « énoncés un peu partout » vous faites allusion. Vous devez être vraiment acculé dans vos ultimes retranchements pour sacrifier à des expédiants aussi artificieux. Vous faites montre de petitesse morale là, cela m’échaude vraiment. Pour votre gouverne, il m’arrive en effet d’exprimer à mes heures, d’une manière idiosyncrastique et sans but précis, des modestes opinions politiques et idéologiques sur des « forums », sans me cacher le moins du monde derrière un pseudo. Si tant est que vous m’ayez « pisté » sérieusement sur la toile, nul doute que vous avez également dû dépister des disputes rageuses qui me mettaient aux prises avec des racialistes néo-droitiers, bien authentiques cette fois. Dussiez-vous ne pas le croire, les quelques considérations tranchées que je me suis pris à poster sur votre blog se voulaient en revanche plus spécifiquement historiques.

    Je ne sais rien des orientations sexuelles de votre très illustre Nota Bene, et bien peu m’en chaut à la vérité ! Mon appréciation défavorable à son endroit ne trouve sa pleine et entière explication que dans son traitement pour le moins « gaucho-idéologique » de l’histoire des Gaulois (qui ne seraient à son gré qu’une manière d’abstraction insaisissable !). Cette rage que vous avez de toujours prêter, en vous révélant bien-sûr incapable de prendre en considération le fond des choses, des arrières-pensées douteuses (complotisme, sexisme, racialisme, etc.) à votre interlocuteur témoigne aussi bien de votre impuissance intellectuelle que de votre conditionnement idéologique extrême. Confronté à un avis tout contraire au sien, l’idéologue binaire et manichéen n’a en effet d’autre choix que de se figurer que son contradicteur ne peut être lui-même qu’un idéologue d’un camp opposé au sien, incapable qu’il est à la vérité de concevoir qu’il puisse exister un autre type de fonctionnement intellectuel que le sien propre. Cette forte propension à excommunier autrui sans autre forme de procès est non moins la marque de votre faiblesse, lorsque vous vous trouvez être aux prises avec des arguments qui vous dépassent.

    Bien qu’ayant très rapidement cessé de vous prendre au sérieux, cette dispute fut instructive pour moi en ce sens qu’elle m’aura révélé une fois de plus l’état crépusculaire de toutes ces idoles/totems dominants (pas dans l’opinion, assurément) que les zélateur de votre genre s’escriment encore à défendre, sans plus jamais y réussir autrement que par des simagrées et des faux-semblants.

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    1. Vous aussi, m’êtes fort sympathique : j’ai rarement eu l’occasion de voir des gens en prendre d’autre d’aussi haut. N’oubliez pas cependant, que plus haut le singe se perche, plus il expose son disgracieux derrière. Que voulez-vous, moi aussi, je peux m’amuser avec des formules, à défaut d’avoir assez de temps libre pour vous écrire des romans aussi longs que ceux que vous me consacrez.

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  6. Veni Vidi Sensi, Une dernière chose, pour torde cette fois le cou à vos stupides accusations d’eugénisme/racialisme, et ne pas vous laisser par suite vous en tirer à si bon compte, car vous ne le méritez assurément point. Ces notions très connotées renvoient à une vision du monde s’inscrivant dans une évolution philosophique, culturelle et politique très précise qui, du darwinisme social et du romantisme politique en passant par le scientisme et le prométhéisme occidentaux, conduisit au nazisme allemand. Pour cette vision du monde téléologique, messianique, eschatologique et finaliste, les « lois » de devenir historique de l’humanité se résument à une lutte zoologique déterminée entre « races » pour l’accès aux ressources et aux territoires, devant inexorablement se solder par la domination suprême de la race la plus adaptée, aux dépends (grand euphémisme) de celles qui le sont moins. Il s’agi donc, en la circonstance, d’une exacerbation absolument pathologique des questions raciales, à des fins purement pratiques et politiques (praxis et non épistèmè). Point n’est besoin de vous rappeler que la hiérarchisation est également établie d’avance, au profit de cette race nordique, à laquelle les nazis assimilaient (bien à tort) les Indo-Européens primitifs, à charge ensuite pour les nazis d’accomplir lesdites lois historiques par l’action de leur volonté de puissance.

    L’explosion volcanique, et prodigieusement criminelle, de violence qui en a résulté éclata à la face de l’humanité avec une telle force que ces questions de races et d’ethnies devinrent stupidement suspectes dans cette Europe de l’Ouest post-nazie mue surtout par la nécessité morale impérieuse d’extirper de son être, jusque dans ses plus délicates latences, l’idéologie susmentionnée. En tout état de cause, cette séquence historique douloureuse, sombre et noire rendit longtemps difficile pour les chercheurs (archéologues, protohistoriens, etc.), dans l’aire culturelle ouest-européenne, l’exploitation sereine des données livrées par l’anthropologie physique ou la génétique moléculaire, alors même que ces données précieuses n’étaient absolument pas tenues en suspicion lorsqu’il s’agissait de reconstituer la structure généalogique et les itinéraires des dispersions migratoires de groupes humains extérieurs à l’aire europoïde. Nul n’a jamais songé par exemple à faire l’impasse sur ces données précieuses pour reconstituer la proto-histoire des Altaïques, des Amérindiens (mongoloïdes) ou des Bantous (negroïdes). Les choses changent fort heureusement depuis quelque temps (moins en France), notamment grâce à l’apport allant toujours croissant de la biologie moléculaire. Avez-vous seulement conscience que, lorsque vous condamnez comme anti-scientifiques toutes ces informations, vous ne faites que sacrifier inconsciemment à des considérations d’ordre purement moral et extra-scientifique ?

    J’en reviens à vos accusations stupides. N’eût été votre ignorance, vous eussiez su que la vision suprémaciste du nazisme se situe tout à fait aux antipodes de la vision national-conservatrice que je me trouve défendre. Là où les nazis hiérarchisaient les peuples en vue d’en éliminer une bonne partie pour améliorer biologiquement l’humanité, les nationaux-conservateurs ne font que se conformer strictement pour leur part aux principes des nationalités issus des révolutions européennes (1789, 1848, etc.). Pour mémoire, ces principes subdivisent légalement et légitimement l’humanité, sur la base de critères culturels, linguistiques, ethniques, politiques ou géographiques (etc.) préexistants, en espaces stato-nationaux intrinsèquement cohérents et unitaires, délimités par des frontières de droit international sur lesquels des peuples (produits des critères susmentionnés) exercent, par le truchement d’élus tenus d’incarner leur volonté collective, une souveraineté et un droit de possession imprescriptibles, inaliénables, reconnus et garantis internationalement comme tel par la communauté plus globale des nations. Il s’agit là d’un principe d’égalité, d’équilibre, d’émancipation, de libre et d’auto-determination souveraine et populaire, de sécurité collective et de reconnaissance réciproques. On a rien trouvé de mieux à ce jour, comme support cohérent et viable, que ce droit à l’auto-determination des peuples pour mieux pour prévenir les guerres, les invasions, les déséquilibres, les perturbations et les ingérences de toutes sortes. L’application de la démocratie est également en cause ici, tant il est vrai que celle-ci a impérieusement besoin de communautés unifiées et soudées autour d’un même destin (les peuples) pour pouvoir s’exercer véritablement. On peut représenter démocratiquement un peuple digne de ce nom, tandis qu’il est bien plus difficile de représenter de la sorte des ensembles multi-nationaux artificiels dont les membres sont déconnectés de toute histoire et de toutes aspirations communes. Vous feriez sagement d’y songer au lieu de vous attacher avec autant de zèle à faire dynamiter tous les murs porteurs de votre veille nation française. Il est à craindre que vous n’ayez plus que vos yeux pour pleurer lorsque celle-ci sera transformée en Liban, comme le redoutent du reste beaucoup d’élus en privé, au premier rang desquels l’ancien président en personne (François Hollande, encore un nazi).

    Attendu que vous aviez eu le fou culot de comparer mes idéaux à ceux des nazis, je vais oser pour ma part l’hypothèse inverse, en comparant à mon tour vos idéaux post-nationaux fanatiques à ceux des nazis. Là où le totalitarisme nazi allemand entendait détruire physiquement les peuples, votre totalitarisme sans-frontièriste sournois à vous entend les déconstruire culturellement, les déraciner historiquement, les déstructurer ethniquement, les diluer anthropologiquement, les désorganiser stato-politiquement (en sapant les fondements de leur souveraineté et l’unité interne de leur nation). Votre but totalitaire à vous est également de faire émerger, paradoxalement sous couvert de lutte anti-fasciste, un nouvel Homme Nouveau, hors-sol, hors-temps, éthéré, désincarné, évanescent, interchangeable, déracinable, démontable, transportable, remontable, transplantable et corvéable à loisir. En conférant ainsi aux individus le droit de franchir comme bon leur semble toutes les frontières pour s’installer selon leur bon loisir où ils veulent, votre religion messianique et criminelle des « Droits de l’Individu » (et non plus du Citoyen enraciné politiquement et culturellement quelque part) bafoue les lois les plus élémentaires d’auto-determination démocratique et souveraine. Je ne vais pas chercher en revanche à essayer de comprendre comment vous parvenez à concilier ce libéralisme sociétal fanatique avec votre rejet viscéral du libéralisme économique…Je dois bien avouer qu’il est parfois des choses qui m’échappent et il n’est pas jusqu’aux ultra-libéraux (dans l’acception économique) qui ne doivent voir en vous un parfait imbécile utile.

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  7. Veni Vidi Sensi, Une toute dernière chose, cher historien en herbe.

    J’en viens encore à résipiscence pour avoir, ce me semble, mal interprété l’un vos procès en sorcellerie. Vous me désigniez à la vindicte générale en me taxant de « sexisme » suite à mon appréciation défavorable des « performances » de votre cher Nota Bene, que je me plaisais à qualifier en le circonstance, sur la foi de sa vidéo de propagande destinée à réfuter l’ancestralité celto-gauloise des Français, de ré-éducateur de ménagères en mal de connaissances « historiquement correctes ».

    Ne lisant souvent qu’en diagonale ce type d’accusation facile dont vous êtes fort coutumier, j’en ai alors déduit, en confondant à tort sexisme et homophobie, que Nota Bene était peut-être d’orientation homosexuelle et que vous me reprochiez par suite de l’incriminer par cela seul qu’il manifesterait une telle orientation. Soit, vous m’accusiez donc, apparemment sur la foi du vocable utilisé par moi en la circonstance (ménagères), de sexisme, et non point d’homophobie. Bien mal vous en a pris, cher ami ! Une petite leçon de « sémantique historique » et de critique des sources (cf.infra) serait de mise ici pour éclairer votre lanterne. Je vous prends de haut car, depuis votre position assez basse, vous n’avez eu de cesse que vous ne m’ayez donné le bâton pour vous faire battre. Témoin, tous ces qualificatifs honteux et faciles dont vous m’avez couvert sans autre forme de procès (singe savant imbécile, racialiste, sexiste, complotiste etc.). Dire que vous trouvez encore les moyens de vous auto-victimer par dessus le marché. Prenez en épistémologiquement de la graine plutôt que d’enfoncer, du haut de votre formalisme scolaire asséché de néophyte, des portes ouvertes en répétant sans cesse, à la façon des personnes atteintes de stéréotypie, que, pas plus Lorànt Deutsch, Stéphane Bern ou tel homme politique, ne font pas du passé un usage strictement scientifique, comme si du reste vous ne sacrifiez pas vous-même à des considérations clairement extra-scientifiques : témoin, votre aperçu historique des invasions barbares ! N’était par ailleurs votre engouement naïf pour l’excès boulimique de doctrine méthodologique apprise passivement par coeur sur les bancs de l’école, vous sauriez que les hommes politiques, les journalistes, les érudits locaux (ou quelqu’autres amateurs) peuvent parfois produire une histoire autrement vivante et pionnière que les historiens enfermés dans la tour d’ivoire de leur poussiéreux cabinet, tant il est vrai que leur expérience concrète du jeu politique et des personnalités humaines est souvent supérieure.

    Voici donc la leçon que vous avez bien mérité de vous voir assener ici en matière de critique historique. Vous ignorez manifestement que le conservatisme inhérent au langage humain interdit parfois à celui-ci de s’ajuster avec précision sur les glissements de sens fluides et fluctuants auxquels sont toujours sujettes l’expérience historique ainsi que les représentations mentales. Tant est si bien que c’est l’usage dynamique, en non point l’étymologie statique, que se trouve définir, dans moultes cas de figure du moins, le sens précis d’un vocable. J’en reviens à notre cas précis. Indifféremment de son contexte étymologique de production (qui se calquait sémantiquement sur la situation culturelle souvent précaire des femmes de naguère et de jadis), l’usage contextuel actuel du vocable de « ménagère » peut revêtir un sens générique dégagé de toute considération sexuée. En termes plus nets, il peut aussi bien, tout simplement, renvoyer à la pauvreté du capital culturel, à la malléabilité ainsi qu’au temps modeste de cerveau disponible des personnes ainsi désignées. Autant de cibles privilégiées pour les robinets à propagande donc !

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  8. Petite correction : « Tant est si bien que c’est l’usage dynamique, en non point l’étymologie statique, QUI se trouve définir, dans moultes cas de figure du moins, le sens précis d’un vocable. »

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  9. Veni Vidi Sensi, Une dernière remarque : vous avez tellement peu l’habitude des débats authentiquement contradictoires et critiques que ceux-ci vous font l’effet de joutes langagières pour le moins funambulesques et abracadabrantes, auxquelles ne pourraient guère se livrer que des personnes ayant beaucoup de temps à revendre, tant il est clair que, dans votre microcosme idéologique consanguin et incestueux plus que dangereux pour la santé intellectuelle, la rhétorique inquisitoriale et manichéenne a pris le pas sur l’éloquence et la dialectique percutantes ainsi que sur le débat loyal et désintéressé. Je persiste néanmoins à croire que toutes vos appréciations sont davantage le fait de votre inavouable volonté d’éluder, en ne sachant plus à quel saint vous vouer, une confrontation d’arguments qui, de loin, vous dépasse.

    Une petite confession en guise de conclusion : je me suis le plus amusé avec vous en vous observant essayer de me ranger dans vos pauvres petites boites idéologico-conceptuelles. Bon courage.

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  10. Veni Vidi Sensi, Une ultime intrusion, destinée à vous faire approfondir, par ces quelques références bibliographiques y relatives, la leçon de sémantique et de critique historiques.

    Vous pourrez ainsi compulser, avec fruit, les ouvrages suivants :

    1. « L’Expérience de l’histoire », de Reinhart Koselleck (attention danger, c’est un Allemand né en 23 !)

    2. « Apologie pour l’histoire ou Métier d’historien », de Marc Bloch (pas de Gauche, il n’est que trop vrai)

    3. « Les Mots et les Choses. Une archéologie des sciences humaines » et « l’Archéologie du savoir », de Michel Foucault (un homosexuel nominaliste et, apparemment, constructiviste, c’est parfait là, on peut le ranger dans un de nos tiroirs, verrouiller puis jeter la clef aux oubliettes)

    4. « Comment-on écrit l’histoire. Essai d’épistémologie », de Paul Veyne (adepte nuancé du dernier et écrivant en 71, gageons donc qu’il soit idéologiquement correct, éminemment propre lui-aussi à servir la cause).

    Bonne lecture.

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  11. Non mais dis donc, Veni Vidi Sensi !

    Vous fîtes montre de sectarisme gauchiste avec moi, et ce n’est pas cependant que vous ne fussiez capable d’aspirer parfois à quelque plus grande rationalité, que vous ne visassiez aussi à atteindre à quelque plus haute science, que vous n’eussiez vos moments à vous de lumière et d’équilibre…L’honnêteté me commande de le reconnaître.

    J’en veux pour seul exemple cette vidéo là : https://www.youtube.com/channel/UCt8ctlakIflnSG0ebFps7cw

    On vous eût pu croire ainsi mieux capable de réagir aux provocations des autres, fussent-ils d’un avis tout contraire au vôtre.

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  12. Veni Vidi Sensi ou Histony,

    Je soumets encore à votre sensibilité gaucho-libertaire-marxisante le commentaire suivant. Il s’agissait primitivement d’un commentaire posté sur une autre de vos pages, où vous y discutiez du prétendu basculement subreptice du centre de gravité idéologique de la gauche vers la « droite ».

    A ce qu’il paraît, quelques remises en perspective historiques réalistes et nuancées seraient ici aussi de mise, et ce avant de m’accorder un repos estival, au demeurant nullement mérité.

    Est-il loisible de qualifier, sans une criante invraisemblance, le « système » économique, politique et idéologique français d’ultra-libéral ? Beaucoup plutôt que de faire ainsi appel aux essences afin d’élever à l’absolu des catégories/repoussoirs n’existant aucunement selon la nature, vous devriez, comme de raison, les contextualiser et les relativiser historiquement, vosdites catégories !

    Les faits sont ici si têtus que, quiconque comparant avec clairvoyance et bon sens les caractéristiques objectives de la réalité politico-économico-idéologique française avec les réalités correspondantes des autres nations modernes ne pourrait qu’incriminer votre inculture économique (rassurez-vous, vous êtes légion en France) et votre conditionnement idéologique :

    1. Le régime fiscal le plus confiscatoire qui soit pour les possédants.

    2. Les dépenses publiques, les prélèvements obligatoires et les droits sociaux les plus généreux, les plus élevés et les plus redistributeurs qui soient pour les défavorisés.

    3. Un endettement abyssal destiné à maintenir artificiellement le niveau de vie desdits défavorisés

    4. Un code du travail biblique quasi-irréformable et d’une rigidité cadavérique nonpareille, toujours au profit des défavorisés.

    5. Un corporatisme aveugle, immuablement conservateur, ombrageux et profondément jaloux de ses prérogatives.

    6.Un Etat prodigieusement obèse et pachydermique, dont l’autorité régalienne est d’ailleurs souvent bafouée (marque de déclin à travers l’histoire)

    7.Une réglementation des plus pointilleuses et contraignantes qui fussent.

    8.Une administration d’une lourdeur incomparablement écrasante.

    9.Des syndicats idéologisés jusqu’à la moelle et impropres au pragmatisme.

    Les indicateurs économiques invariablement mauvais de ce type de collectivisme ne manquent point de se manifester : un chômage de masse, une balance commerciale digne de la Grèce, une croissance en berne, une montée en gamme majoritairement médiocre, un PIB par habitant en chute libre, etc. Ce sur quoi vous projetez, dans votre vision déformante à tout le moins complotiste, le spectre de l’ultra-libéralisme socio-économique rampant est à la vérité le système le plus socialo-étatiste, collectiviste et archaïque des économies du monde moderne (les pays phares de la momie grandiloquente semi-démente de Mélanchon sont exclus de la comparaison, cela s’entend).

    Un peu de remise en perspective historique serait ici fort propre à vous faire pendre la juste mesure des choses. Ce que vous désignez par le nom édifiant de « droitisation » (dans l’acception socio-économique) de la gauche n’est à la vérité qu’un épisode (d’ailleurs très timide en France) d’un processus historique adaptatif plus vaste, qui voit les économies occidentales s’adapter tant que mal à l’accroissement mondial prodigieux des masses humaines de main d’oeuvre à bas coût et de consommateurs (comme autant de débouchés à la surproduction occidentale : infra) par suite au reflux définitif du communisme et de la mise en place consécutive de la mondialisation (ouverture quasi-intégrale des marchés, expansion des capitaux, abandon « partiel » des barrières douanières, accort international des échanges, délocalisations, immigration de masse en Europe de l’Ouest, etc.).

    Avant d’opérer leur jonction cohérente et pérenne avec les tenants, dont vous êtes, du libéralisme sociétal, culturel et identitaire (là où le libéralisme économique fait tomber les barrières douanières des Etats, le libéralisme sociétal le suit comme son ombre en s’employant avec constance à effacer tous les contours culturels, ethniques et historiques des nations occidentales), les maitres d’oeuvre initiaux de ladite mondialisation ne comptaient que parmi les puissances économiques de l’Occident : banque mondiale, FMI, grands industriels, trésor américain, etc. Cette tendance historique de fond, qui est ainsi le fruit de l’action plus ou moins concertée et consensuelle de certaines élites occidentales (oligarchiques ?) hautement transnationalisées , se traduit « de facto » à l’échelle du globe par des transferts colossaux de richesses, par de très significatives réductions d’inégalités ainsi que par des rééquilibrages économiques, technologiques, démographiques, politiques, militaires et culturels (la convergence de Piketty) au profit de tous les peuples extra-Occidentaux de part le monde capables de tirer un parti avantageux de cette conjoncture historique pour eux providentielle – que ce soit du reste sur place, comme en Asie, ou bien en Occident même, où les très nombreux immigrés extra-Européens à plus fort taux de fécondité reproductive sont en mesure à terme, après avoir été si généreusement accueillis, de prendre démographiquement le pas sur des populations ouest-européennes autochtones vieillissantes et soufrant d’une dénatalité structurelle maladive, à l’endroit desquelles les premiers éprouvent d’ailleurs souvent des ressentiments historiques revanchards vivaces et inextinguibles. Point n’est besoin au reste de rappeler que votre libéralisme sociétal post-national n’est guère accepté à travers le monde que par les élites occidentales…Ce qui avait donc commencé comme une énième tentative néo-impérialiste des élites économiques occidentales dans le but d’élargir le périmètre mondial des consommateurs propres à servir de débouchés à leur surproduction prend figure de piège et risque désormais de s’achever à terme en véritable dissolvant pour l’Occident…

    J’en reviens aux faits économiques. Il va sans dire que cette conjoncture historique mondiale, équivalant donc pour les populations occidentales à un nivellement par le bas et à un appauvrissement à nuls autres pareils, exerce une pression considérable sur leur niveau de vie, sur la compétitivité de leur outil local de production ainsi que sur leur tissu socio-économique et politique global, d’où la nécessité impérieuse pour elles de s’y adapter à terme d’une manière ou d’une autre, bon gré mal gré, n’en déplaise aux momies mélanchonistes (et autres gauchistes) fossilisés à l’âge de pierre et déconnectés des réalités les plus élémentaires.

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  13. Ce qui est intéressant Anton Cusa dans ce merveilleux monologue avec vous-même, c’est qu’il montre bien à quel point l’histoire est une discipline investie politiquement, et ce, pas uniquement par les gauchistes libertaires marxisants.

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  14. Julienselignac, si vous pouviez développer avec des arguments de fond plutôt que de vous en tenir aux simples affirmations accusatoires nulles et non avenues. Je comprends votre embarras, mais, de grâce, citez-moi, je vous prie, ne fût-ce qu’un seul fait que je me trouverais avoir déformé par suite à je sais quel engagement politique !

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  15. Julienselignac, autant pour moi, vous aviez tout de même invoqué un petit argument dans votre non moins petite intervention (sous tous rapports). Vous me teniez rigueur, dans une critique à peine voilée, de la magistrale dérobade de votre ami Histony. Cela se défend, en quelque façon.

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  16. Histony, Je suis incorrigible à toujours faire autant de choses tout à la fois. J’avais oublié de commenter un aspect très amusant de votre vidéo/article consacrée(-é) à la prétendue « droitisation » du PS.

    Vous qui, en gaucho-marxiste viscéral tactiquement assumé, sembliez regretter dans cette vidéo que tel ministre de Mitterrand ne prenait point vraiment ses ordres à Moscou, vous devriez tout de même savoir que l’idéal-type de cet Homo sovieticus, que vous admirez tant sans y comprendre moulte chose à dire le vrai, n’avait rien à voir, à beaucoup près, avec vos gosses de riches petits-bourgeois soixante-huitards et libertaristes, et bien moins encore avec leurs dégénérescences boboïdes actuelles profondément shootées, jusqu’à l’overdose fatale, à la bien-pensance de masse pendant des décennies entières.

    Là où vos gauchistes occidentaux individualistes surprotégés et irréformables se montrent si velléitaires, tellement insatiables et ô combien épris, à toute force, de sécurité matérielle, l’approche existentielle fondamentalement holistique de l’Homo sovieticus pénètre  » a contrario » celui-ci de valeurs collectives héroïques, sacrificielles et patriotiques. Là où vos gauchistes aux racines sectionnées nieront jusqu’à l’existence historique et culturelle de la nation qui les a fait naitre, l’Homo sovieticus, tout empreint de valeurs d’enracinement, saura « a contrario » se montrer organiquement solidaire de ses co-nationaux et viscéralement loyal à sa patrie, jusqu’au sacrifice de sa propre vie.

    Ne vous y trompez pas, il n’est pas jusqu’à son internationalisme marxiste abstrait qui ne fût « culturellement » une manière d’habillage idéologique officielle destinée à dissimuler, en URSS, un profond nationalisme ethnique hégémonique grand-russien plongeant ses racines dans le lointain d’âges plusieurs fois séculaires. En sus d’avoir été de prime abord mieux ajustée à l’archaïsme des structures socio-économiques russes et Est-europénnes de naguère (il n’est que trop vrai), la doctrine officielle marxiste de la tellurocratie russo-soviétique était non moins conçue pour faire écran à l’irréductible adversaire thalassocratique occidental, en opposant rhétoriquement à ce dernier un rival idéologique global en la personne du marxisme.

    Aurions-nous ainsi lieu de nous étonner de ce que les fonctions identitaires de la société (d’enracinement, de conservation, de cohésion, de transmission, de continuité, etc.) fussent restées à la vérité si intactes à l’époque communiste dans tous ces pays d’Europe de l’Est tout imprégnées, officiellement, des errements rhétoriques et praxéologiques du marxisme ? Que non pas ! Quelle différence ce nonobstant lorsqu’on songe à l’impact culturel et idéologique, autrement profond, de Mai 68 dans un pays tel que la France !

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  17. Histony, j’ai oublié une toute dernière chose. C’est avec force intérêts que vos lecteurs/youtubo-spéctateurs brûlent de connaître les détails de vos récriminations à l’endroit de ce pauvre Manule Valls, qui, dans je ne sais plus quelle vidéo, excita tant votre ire passionnée pour avoir osé déclarer (ô sacrilège !) que l’explication équivalait parfois à une manière d’excuse pour d’aucuns parmi les commentateurs occidentaux de l’islamisme.

    Les quelques remarques préliminaires nuancées qui suivent pourraient vous tenir lieu de propédeutique et vous faire épargner partant quelque ridicule.

    Il y aurait en effet quelque malhonnêteté à ne pas vouloir admettre que, lorsqu’il s’agi de caractériser « intellectuellement » les extrémismes exotiques (pas le nazisme et autres fascismes, cela va sans dire), les présupposés idéologiques assumés par nos « spécialistes », d’un sociologisme bourdieusien et rousseauiste ravageur, se déclinent très souvent sous les formes suivantes :

    Les exotiques qui sacrifient à l’extrémisme (islamiste en la circonstance) ne sont autres à la vérité que des damnés de la terre égarés, malchanceux et malheureux qui, tels des instruments enserrés entre des mains invisibles et mus par on ne sait quelles forces/causes collectives, mécaniques et extérieures qui de très loin les dépassent en tant qu’individus autonomes et responsables, seraient tout justes bons à être remis, à la façon des collectivistes planificateurs scientistes de naguère, dans le droit chemin par l’enseignement, la connaissance, l’instruction, l’éducation, la reconnaissance et la justice sociale ! Pour expliquer la ligne de conduite criminelle des islamistes, nosdits spécialistes n’hésiteront point à réduire les fameuses causes/forces invoquées à des conditions socio-économiques oppressives ainsi qu’à des blessures narcissiques infligées par des dominations politiques génératrice d’humiliation et de ressentiments vivaces. Dans d’autres cas de figure, d’aucuns parmi nos commentateurs absoluteurs s’égarent aussi à brosser desdits extrémistes une tableau tout différent, sous des couleurs autrement flatteuses : ceux-ci ne seraient autres en effet que des rebelles authentiques contournant avec bravoure les règles d’un jeu néo-libéral et capitaliste impérialiste occidental dont ils seraient les éternels perdants. D’autres fanatiques plus pessimistes se plaisent quant à eux à décrire nos exotiques extrémistes sous les traits de simples instruments, manipulés à leur corps défendant par les mêmes marionnettistes néo-libéraux impérialistes, qu’ils abhorrent assurément dans toutes leurs fibres gaucho-marxistes. En tout état de cause, nos islamistes sont bien davantage décris sous les aspects de malades à soigner et à sauver que sous ceux d’ennemis qui vous attaquent, que l’on prend impérieusement au sérieux, obligés que l’on est, au plus fort de l’action, de les combattre et de les vaincre. Imagine-t-on un seul instant le front anti-faciste procéder de la sorte avec les nazis et leurs rejetons ? Bien qu’il n’y sacrifiât point vraiment au plus fort de l’action, le front anti-fasciste ne pouvait concevoir la « connaissance », nécessairement escamotée alors, du nazisme que comme, tout au plus, un moyen pour comprendre sans naïveté les failles, les faiblesses et les aspirations d’un ennemi existentiel à abattre, dont l’adversité virulente et démente effective n’était au demeurant jamais relativisée à l’aide de spéculations intellectuelles (nullement dédaignables en elles-mêmes, cf. infra) destinées à en retracer les structures généalogiques complexes diverses et variées. A quoi cela eût-il servi, je vous prie, au front anti-fasciste d’étudier en détail le terreau historique, sociologique, culturel et philosophique (diablement familier à toute l’Europe de l’Ouest d’ailleurs) sur lequel a poussé le nazisme ? Le « mal » avait alors déjà pris et l’urgence impérieuse était non pas de le disséquer dans l’ordre de l’épistémè, mais bien de le vaincre dans l’ordre de l’action.

    Il va sans dire donc que, sous couleur d’expertise scientifique désintéressée, nos commentateurs sociologisants se gardent bien, très habilement, de ne pas confondre le « connaître » avec l’être, l’agir et le faire. Analysant telle ligne de conduite humaine à un point de vue purement philosophique, historique ou scientifique, voyez combien il est impossible pour le penseur désintéressé de déterminer en dernière instance le degré de conscience individuelle constituante (responsabilité, liberté, raison, volonté, etc.) qui se trouve être à la racine de ladite action, cette conscience individuelle constituante du monde de l’homme étant elle-même, pour une bonne part, à son tour constituée, tel le dépôt du fleuve cristallisant et intégrant des épaisses colonnes sédimentaires à partir de particules charriées depuis des temps immémoriaux, par une constellation très composite et stratifiée de pratiques collectives ou de déterminants divers, hérités du passé ou de l’environnement, selon un écheveau enchevêtré et fort complexe de relations causales déployées dans la profondeur insondable du temps et de l’espace. Bien malin serait donc le savant qui, démêlant complètement cet écheveau causal enchevêtré qui mêle inextricablement la liberté, la matière et la fortune inhérentes à la commune condition des hommes, serait capable d’isoler, pour la condamner, le part précise de responsabilité qui préside à telle ligne de conduite humaine, individuelle comme collective du reste. Ainsi donc, de même qu’on ne saurait raisonnablement condamner, pas plus qu’absoudre au demeurant, quiconque dans le cadre circonscrit de l’exercice rigoureux de cette pensée pure capable de tenir sereinement à distance ses objets réifiés et refroidis comme pour mieux jouer avec, de même aussi ce schème serait impensable en matière politique, judiciaire, législative, sociétale et morale, tant il est vrai que, pour exister et se perpétuer, un organisme social doit toujours assumer une table des valeurs composée d’un mélange complexe d’universaux et de relatif qui, affectée qu’elle est par un coefficient très fort de subjectivité et de fluctuation, fera toujours figure, dans l’absolu, d’escamotage ou d’approximation intellectuels eu égard à la science positive désintéressée. Là où la très prudente catégorie intellectuelle de responsabilité individuelle ou collective des nazis (ou des islamistes radicaux, etc.) fera tout au plus l’effet d’une immense hypothèse à l’historien conséquent, la ferme notion judicaire de responsabilité pénale prendra figure et s’appliquera impérieusement, elle, dans la praxis politique, juridique ou morale du corps social. La délicatesse ascétique, toute de dentelle, de la pensée pure et abstraite de l’ordre de l’épistémè n’eût jamais pu se substituer, pour vaincre le nazisme dans la praxis, à l’âpre et virile rudesse du combattant de Stalingrad, à l’esprit borné et pressé du juge de Nuremberg ou bien à la sottise simpliste et sectaire de cette idéologie vaccinaliste anti-fasciste (une simple stratégie rhétorique) destinée (légitimement dans la praxis) à faire guérir l’Europe post-hitlérienne de la peste brune au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Méthode, nature, objet, finalité, casuistique, tout sépare donc l’ordre la connaissance (épistémè) de l’ordre de l’action (praxis).

    Je terminerai en faisant observer que nos exégètes de l’islamisme incriminés par Manu n’en sont d’ailleurs pas d’authentiques. Pour légitimer leur démarche, ces idéologues se piquent de connaissance désintéressée et complexe alors même que leur but relève clairement de l’ordre de l’action et qu’il est par conséquent clairement escamoteur du point de vue de cette pauvre épistémè dont ils bafouent jusqu’aux principes les plus élémentaires (un peu comme vous quand vous vous prenez à disserter sur les invasions barbares ou sur la genèse et la continuité de la France). Vos commentateurs bourdieusiens ne sont en effet point hommes à étudier dans toute leur complexité, comme on le ferait aujourd’hui pour le nazisme, les lignes de force de l’islamisme, leur but étant clairement de faire expier les péchés et d’obtenir l’absolution pour tous les égarés de la prétendue « classe » des damnés de la terre, dont ils s’escriment à représenter les intérêts. Ils instrumentalisent ainsi la science, on n’en saurait douter. Leur casuistique très subjective s’apparente par suite bien plus à celle de l’avocat de la défense qu’à celle du chercheur désintéressé…Jamais vous ne verrez l’un de vos pédants à la cavalière accréditer l’appréciation intellectuelle suivante : de même qu’il existait, entre la civilisation chrétienne occidentale et le messianisme politico-religieux mortifère des premiers colons ouest-européens du Nouveau Monde, des liaisons explicatives profondes, de même, entre le corpus théologico-juridico-politique islamique traditionnel et les lignes de forces de l’islamisme contemporain, des liaisons s’opèrent aujourd’hui en des points assez précis : Hanbalisme traditionnel / Wahhabisme/Salafisme et panislamisme des Frères musulmans contemporains ; Kharidjisme traditionnel / Takfirisme/néo-Califisme djihadistes contemporains etc.

    De même, jamais vous ne verrez vos vulgaires militants marxistes parés des plumes prestigieuses de la science concéder que l’observation sur le vif de cette nouvelle crise historique de recomposition socioculturelle, politique et identitaire qui ébranle de ses convulsions gigantesques et saccadées une grande partie du monde musulman ne semble point déposer, cette fois non plus, en faveur de la victoire certaine et définitive de courants progressistes et éclairés tel le Mutazilisme. Non, pour « expliquer » les grandes chaines causales de l’islamisme, vos spécialistes ne jureront, à l’aide de leurs appareils si mal ajustés au réel, que par l’explication de l’inégalité socio-économique d’entre les favorisés/nantis/dominants et les laissés-pour-compte/parias/dominés de notre monde, oubliant au passage que les principaux laboratoires actuels de la renaissance de l’islam politique sunnite, dont la version djihadiste n’est jamais qu’une grossière émanation, comptent parmi les sociétés qui tirent le mieux aujourd’hui leur épingle du jeu au point de vue des conditions matérielles de vie, entendez l’ambitieuse et sérieuse Turquie néo-ottomaniste réislamisée ainsi que les richissimes pétromonarchies d’essence salafo-wahhabite de la péninsule arabique (sans compter l’islam politique asiatique, encore plus prometteur à long terme).

    Vivement donc votre vidéo militante sur les travers du méchant Manu ! Bonnes vacances !

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    1. Eh bien décidément, vous me vouez un culte pour revenir ainsi presque tous les jours, me poster des commentaires longs de plusieurs pages… En fait, vous devriez ouvrir un blog, non ?

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  18. Un blog, moi ? vous m’en direz tant…Je ne m’attachais guère chez vous qu’à faire, idiosyncratiquement, de la contre-propagande, avec une pointe d’amusement, et rien d’autre. J’ai y ai sacrifié ici car rien n’est plus préjudiciable à mes yeux qu’un propagandiste (gauchiste par surcroît, donc, dans l’absolu, fort respectable moralement) pourvu de solides instruments intellectuels, ce qui me semble être votre cas, quoique vous soyez encore un peu vert. Vos présupposés de gauche (émancipateurs et lumineux en d’autres temps, lorsqu’ils étaient bien dosés) sapent aujourd’hui (eh oui, les lignes ont bien bougé) toutes les défenses immunitaires de ma nation élective et je ne pouvais qu’y réagir, même très ponctuellement (contrairement à d’autres, je sais ce que je dois à la France). Etre (relativement) façonné par le roman national quand on n’est point francien ou, qui pis est, quand on vient comme moi d’ailleurs que de l’Hexagone, quelle horreur ethnocidaire, je sais !

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  19. Vous me décevez beaucoup là, Histony. Moi je fais montre d’honnêteté avec vous, et, vous, vous ne trouvez guère mieux à faire que de vous gargariser encore sur twitter, comme pour mieux voiler à mes yeux votre impuissance à débattre, de vos infirmités avec toute une bande d’écervelés gavés au prêt-à-penser de production industrielle massive. C’est vraiment à se demander si vous avez encore quelque conscience des choses…Ne le prenez pas à mal, mais c’est vraiment à croire que vous êtes perdu pour la vérité. Votre idéologie brouille tout en vous, et l’apprenti idéologisé que vous êtes ferait un bien piètre historien. J’ose espérer tout de même qu’il ne s’agi guère là de votre part que de vulgaires artifices, pour vous tirer d’embarras et voiler votre déconfiture, en la circonstance.

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  20. Vous êtes au courant que sortir des pavés et des « grands mots » ne suffit pas à faire une argumentation, ni à paraître intelligent ?
    En l’occurrence, vos monologues (qu’on ne lit plus, ou sinon en diagonale, tant ils sont indigestes sur le fond comme sur la forme) ne font qu’accentuer la pauvreté de votre rhétorique.
    Un conseil, créez votre propre blog pour déverser vos tirades, et arrêtez de polluer celui-ci. Ou trouvez-vous une autre occupation, parce que là ça devient ridicule.

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  21. A Histony et Amuzz

    Histony, ah, ah, vous prétendez maintenant sur twitter que je suis jargonneux, quelle imposture de votre part !

    Je vous mets au défi de dépister chez moi la moindre cuistrerie jargoneuse. Allez-vous vous défiler encore une fois pour vous cacher derrière je ne sais quel artifice ? C’est sans nul doute ce que vous avez encore de mieux à faire, car j’ai déjà répondu très précisément à l’une de vos accusations sournoise de ce type (sur le sens consacré du syntagme de paléo-europoïde). L’humour et le silence à défaut d’être capable de confronter des arguments, ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé dans votre cas, sans y réussir nullement.

    Cette demande vaut également pour vous, monsieur Amuzz. Il ne suffit point de se contenter de déclarer, sans autre forme de procès, que telle personne produit de la rhétorique indigeste dépourvue d’arguments pour que cela soit vrai, encore faut-il être capable de le prouver, raisonnements et arguments à l’appui. Ce que vous faites vous, absolument tout le monde peut le faire, à propos de n’importe quel écrit. Un peu de courage et de dignité voyons, dépassez le stade primaire, qui sied tant aux idéologues, des simples, pures et gratuites affirmations. Mais peut-être croyez-vous, en cédant ainsi à la facilité, en la valeur performative du langage : il suffirait de dire et de nommer une chose n’existant point pour que ladite advînt et existât rétrospectivement selon la chair et le sang…Libre à vous de donner dans le mysticisme. Plus sérieusement, votre symptomatique intervention donne à comprendre une chose bien précise : vous ne supportez pas que l’on critique vos idoles. C’est l’attitude viscérale du croyant, pour qui sa croyance n’a pas à se justifier ou à être argumentée face aux considérations des incroyants ou autres hérétiques. Il ne vous reste que la pensée magique, les excommunications et les ricanements grotesques à opposer à vos contradicteurs rationnels…C’est très bon signe pour la France.

    Pour votre gouverne à tous les deux, on n’entend par cuistrerie l’attitude adoptée par des pédants qui, là où ils leur est parfaitement loisible (= possible pour eux) d’utiliser des formules communes pour traduire une réalité sans rien compromettre de la rigueur et de la précision de leur propos, se prennent pourtant à forger des formules sonores et creuses pour faire l’effet d’être profonds et complexes, épatant ainsi la gallérie et compensant par là même leur manque d’originalité. N’est-elle point trop longue et compliquée pour vous, cette dernière phrase ? Je fais l’effort d’employer un langage qui vous est un peu plus adapté, vous devriez m’en savoir gré tous les deux (pardon, m’en être reconnaissant). Je me répète, mais j’incline à croire qu’en sus (= en plus, pour vous) de votre évidente foi, la qualité manifestement assez modeste de votre français est aussi en cause ici (être en cause = être responsable, ici).

    J’admets bien volontiers qu’il était stupide et ridicule de ma part d’insister autant dans ces conditions, et ce d’autant plus que la vaste majorité de vos lecteurs ne doivent guère être que des convaincus au temps de cerveau disponible fort limité (le beau spécimen Amzz doit être cloné en de très nombreux exemplaires, il n’est que trop vrai). L’entre-soi consanguin (quel jargon !), que voulez-vous…

    Histony, vous m’avez convaincu par vos calomnies honteuses et frivoles sur twitter que vous méritez désormais que je vous abandonne, du moins pour quelque temps, à votre médiocre malhonnêteté intellectuelle (abandonner quelqu’un à quelque chose, c’est quoi ce jargon?).

    Il est du reste ( = par ailleurs) grotesque de vouloir assener pareilles ( = de telles) leçons à des personnes tout uniment (= simplement ) incapables de les recevoir, tant il vrai que l’on s’exposerait alors à leurs pathétiques et faciles gouailleries. J’en viens donc encore à résipiscence (genre, mea culpa quoi, wesh !) pour vous avoir pris, bien à tort, par trop au sérieux (sans le « bien » et sans le « par, si cela vous sied mieux, pardon si cela vous convient mieux).

    Ecrire devient un exercice de gymnastique nonpareil (pardon, unique) avec vous, chers amis. La formule « chers amis » ressortit à (vb .ressortir du deuxième groupe, transitif indirect + conjugaison et préposition « à » appropriées) une stratégie narrative (genre bagou, style) de type ironique. C’est ô combien plus (= c’est genre grave plus-) subtil que le foutage de gueule dont vous êtes coutumier (= que avez l’habitude de…)

    En espérant, Histony, que vous retourniez sagement à vos chères études avant de raconter à l’avenir n’importe quoi sur des sujets que vous ne maitrisez point (les invasions « barbares » notamment), je vous souhaite bien du courage (la dernière phrase est simple, si ne m’abuse trop !).

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  22. deux corrections, avant que vous ne tiriez prétexte de mes méprises (je vous crois capable de tout dans votre situation désespérée).

    …Il suffirait de dire et de nommer une chose n’existant point pour que ladite CHOSE advînt et existât…

    Pour votre gouverne à tous les deux, on ENTEND (sans négation) par cuistrerie l’attitude adoptée par…

    Bien le bonjour.

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  23. Histony,

    N.B. j’ai oublié de mentionner un point, voyez comme je suis consciencieux et tenace.

    Vous avez oser affirmer, dans votre puéril bac à sable de twitter, devant un parterre de cibles juvéniles faciles auprès desquelles vous recherchiez peut-être votre salut, que les écrits théoriques, parfois quasi-philosophiques, d’auteurs comme Veyne, Bloch, Marrou ou Foucault (etc.) étaient aujourd’hui dépassés (vous m’attaquiez alors par ces moyens détournés et sournois dont vous avez le secret).

    Vous nous la baillez belle cher ami, car, comme chacun sait, le renouvellement du genre de la théorie de l’histoire ne repose ni sur l’accroissement des connaissances positives et moins encore sur la découverte de nouvelles sources. Tout comme en matière de philosophie (Foucault n’était d’ailleurs pas historien de profession), il est permit de considérer que les derniers grands écrits fondateurs, féconds et créatifs en la matière (d’ailleurs abondamment cités jusqu’à aujourd’hui) ont partie liée en France avec ces courants de pensée plus ou moins nominalistes et constructivistes très brillants qui réagissaient contre les excès du non moins brillant structuralisme ainsi que contre ceux, plus anciens, du positivisme de stricte observance et d’ancienne obédience (qui a rendu à son tour d’immense services à la pensée historique et critique). Les écrits postérieurs dans ce domaine théorique, qui seuls manifestement emportent votre adhésion, ne sont en règle générale que des inventaires et des compilations pétris parfois de jargon inutile, avec cette différence toutefois que la sensibilité politique et idéologique (voire religieuse) des auteurs n’est souvent plus tout à fait la même. C’est également ce type de fluctuations éphémères, où une sensibilité extra-scientifique peut en chasser très rapidement une autre avant d’être à son tour remplacée, qui fait naitre chez les esprits superficiels les plus idéologisés la fausse impression que les derniers ouvrages en la matière sont nécessairement les plus « pertinents », alors même qu’il n’en est rien en l’occasion.

    Je me flatte vraiment de ne m’être point trompé à votre endroit : indifféremment de votre orientation idéologique, vous avez la culture purement scolaire d’un instituteur borné sans talent ni envergure, tout juste sorti de cette phase initiale d’apprentissage où, pour meubler passivement son esprit, l’enfantin écolier ingurgite les écrits d’autrui en se bornant à trier ceux-ci non point selon la valeur intrinsèque de leur contenu, qu’il serait fort en peine d’apprécier par ses moyens propres, mais uniquement selon des critères formels et superficiels (les poteaux indicateurs installés par autrui pour quiconque est encore incapable de tracer son propre sillon) de pur contenant, tels que l’autorité, la biographie ou l’extraction de l’auteur, ou bien encore la date de publication de l’oeuvre (critères qui sont tout au plus valables statistiquement).

    A y bien songer, votre étroitesse d’esprit et votre passivité intellectuelle vont de pair avec cet engagement idéologique si marqué qui est le vôtre. Rassurez-vous, vous répondez au signalement, vous marchez bien au pas, au pas de l’oie même. Tout se tient donc dans votre conformisme formaliste, vous êtes coulé dans un très bon moule, même si celui-ci est à l’évidence condamné historiquement, une sensibilité idéologique en chassant inévitablement une autre et ainsi de suite, en fonction des nécessités du moment.

    Une toute dernière confession : j’incline à penser que vous n’êtes guère connaisseur (je ne dis pas spécialiste, soyons sérieux) que d’un minuscule secteur d’histoire contemporaine « politisable » à l’envi, hors duquel vous faites l’effet d’un petit poisson tout fragile sorti de son bocal et étouffant très rapidement par manque d’oxygène. Ces vomissements idéologiques auxquels vous revenez périodiquement, dans vos vidéos comme dans votre bac à sable de twitter, en seraient-ils la conséquence ?

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    1. Vous avez pour vous d’être tenace et distrayant. Je dois reconnaître que mon doctorat ne m’a pas formé à écrire des pavés dégoulinants de pseudo rhétorique illisible ; un manque douloureux, à n’en pas douter, car écrire des choses si longues que personne n’aura le courage de les lire doit tout de même être bien avantageux pour avoir l’impression d’avoir toujours raison et se sentir au-dessus de la mêlée des « moutons ». Vraiment, il faudra que je m’entraîne. Cela me permettra de devenir un individu aussi pédant que tenace, acharné à délivrer la bonne parole.

      Cela étant, je crois que je vais plutôt me contenter de me foutre de vous et de vous répondre à grands coups de smileys, car cela a l’air de vous faire sortir de vos gonds et que je ne suis manifestement pas le premier sur Internet à être la cible de vos obsessions. Alors, sans rancune aucune : bisous. 🙂

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    2. Si l’on ne prêtait attention qu’à votre emploi de la langue française et aux références érudites que vous déployez ici on pourrait se laisser aller à croire à votre grande intelligence. Curieusement, celle-ci ne vous a pas alerté sur le fait qu’ici, précisément, on était supposé parler d’un sujet en particulier. Je le cherche encore dans vos « commentaires ».

      Votre grande intelligence et votre grande culture ne vous ont certainement pas empêché d’afficher votre amour de vous-même et votre mépris pour vos semblables. De ce genre de « conversations » ni vous ni ceux qui s’écorchent les yeux à vous lire ne sortent grandis.

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  24. Bonjour l’historien de comptoir, ça faisait longtemps, dis donc ! On s’ennuyait ?
    Tout d’abord, il est intéressant que, non content de mal orthographier mon pseudo pourtant simple, vous partiez automatiquement du principe que je suis un homme, alors que rien dans mon commentaire ne le laisse supposer.
    Ensuite, et après n’avoir, encore une fois, lu que le debut de votre vomi textuel, je dirai seulement ceci : à quoi bon ajouter des arguments à ma critique quand vous fournissez toutes les preuves à vous tout.e seul.e ?
    La pauvreté et la stupidité de vos propos ressort très bien toute seule, sans aide aucune, tant vous faites peu d’efforts pour les dissimuler. Au contraire, vous semblez vous enfoncer toujours un peu plus à chaque fois que vous envoyez un nouveau commentaire.
    Et merci bien pour le cours de pseudo-linguistique, mais on repassera pour l’étude du langage. Me faire des « leçons » à ce sujet est aussi pertinent que d’essayer d’apprendre l’histoire à Histony. C’est ballot 😉
    Et c’est ainsi que je vous laisse à votre masturbation intellectuelle, qui ne satisfait que vous ici. Vous voyez, certains ont une vie 🙂
    Bonne continuation, autant de suffisance et de stupidité ne dois pas être facile à vivre au quotidien, j’en conviens, et je vous souhaite un bon rétablissement. Mais heureusement pour Histony et les autres, nous ne sommes pas obligé.e.s d’assister au massacre.

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  25. Histony, je suis tellement illisible que vous vous êtes attaché, tant bien que mal, à répondre point par point à mes premiers commentaires pour tenter de démonter les thèses y relatives, que j’y formulais comme autant de critiques à vos sottises (l’ancêstralité celto-gauloise des Français est un mythe du même acabit que la légende des origines troyennes des Francs, les invasions/migrations barbares à Rome étaient destinées à rétablir une société romaine en crise, etc.).

    Devant le flot de réponses précises, appropriées, variées et nuancées (désolé pour le temps de cerveau disponible de vos modestes admirateurs) que vous n’avez pas tardé à recevoir de ma part, vous n’avez eu manifestement d’autre choix que de rechercher votre salut tantôt dans le silence élusif, tantôt dans les ricanements frivoles (pour me faire déraper ?), prétextant alors vaguement, sans aucune considération contre-argumentative de fond, mon « sectarisme irréductible » (à d’autres le coup du voleur qui crie au voleur !), mes soi-disantes obsessions (psychiatrisation de l’adversaire) ou mes prétendues cuistreries jargonneuses, qui vous seraient devenues inopinément illisibles entre temps (tiens donc !). Libre à vous de vous mouvoir si bas, intellectuellement, s’entend. Tout à votre rage désespérée, vous n’allez pas sans associer dans votre dernier commentaire, en une alliance de préfixe et de syntagme très curieuse, « pseudo- » et « rhétorique illisible ». Pour récriminer contre moi à toute force, vous allez donc jusqu’à déclarer que je produirais non pas de la rhétorique illisible, mais bien de la « pseudo-rhétorique illisible », tout à l’opposé donc. Autant voudrait dire que je me trouve être un « pseudo-manipulateur », un « pseudo- faussaire », ou bien encore un « pseudo-imposteur ». Si j’ai autant insisté pour vous mettre minable sur votre blog, jusqu’au ridicule pour moi en apparence, la raison en sont ces ricanements et ses diffamations auxquels vous vous êtes lâchement abandonné dans votre basse-cour jacassante sur twitter. J’ai commis le péché d’orgueil, car celle-ci est assurément de bien peu d’importance. Je vous embrasse très fort à mon tour, sachez que je commence à m’attacher à vous, par…compassion. Moins polémiquement, je pense tout de même que vous valez potentiellement plus que tout cela, je crois en vous (c’est très sincère). Vous me voyez par ailleurs désolé d’aimer autant ma patrie élective française et mon continent européen – idées de « droite » pour vous, mais qui tombent sous le sens partout ailleurs en dehors de l’Europe de l’Ouest, même aux USA, où il existe encore incontestablement des valeurs civiques, morales et religieuses de type holiste.

    Pilusmagnus, cher donneur d’eau bénite, vous feriez sagement de suivre le cours des commentaires avant d’affirmer n’importe quoi. Mes commentaires avaient de prime abord pour dessein de répondre à des affirmations très précises contenues dans la/le vidéo/article de votre Histony consacrée au mythe troyen (supra), pour ensuite seulement s’élargir, sans rupture de sens aucune, à des considérations plus vastes se rapportant aux présupposés idéologiques généraux qui commandent audit Histony d’aborder le passé comme il le fait parfois (je suis prudent, car il peut aussi se montrer plus subtil et nuancé, notamment dans la vidéo sur la neutralité de l’historien). Je me garderai bien en revanche de commenter ce psychologisme, digne du véreux professionnel de la communication en entreprise, qui est le vôtre, n’y voyant là que la marque de votre cruelle et touchante impuissance à vous appliquer à discuter du fond des choses. Vous osez me taxer de « méprisant » alors même que c’est précisément votre Histony qui d’emblée me qualifia (dans le dessein de vicier et de stériliser un débat pour lequel il n’avait point toutes les compétences) de racialiste, d’eugéniste et de sexiste, sans plus de considération pour le fond des choses. Le consultant en analyse transactionnelle que vous semblez être n’est point trop heurté dans sa sensibilité par ma réponse ?

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  26. Amzz,

    Mis à part le fait de me reprocher d’avoir parfois mal orthographié le dérisoire pseudo derrière lequel vous vous cachez ou de me gourmander parce que je n’aurais pas deviné votre sexe (quelle profondeur argumentative !), vous vous êtes, cette fois encore, révélé(e) cruellement incapable de dépasser le stade archaïque des pures affirmations incantatoires. Votre irrécupérable nullité morale et intellectuelle, à laquelle je vous abandonne bien volontiers, n’a d’égale que votre absence totale et absolue de sens du ridicule. Il est impensable d’accuser de suffisance une personne qui prête le flanc à la critique dans son propos et qui y répond point par point à son interlocuteur. La suffisance m’eût commandé « a contrario » d’ignorer totalement vos commentaires, d’une débilité sans nom : j’en viens même à soupçonner, devant autant de nullité, quelque tentative de trolling, par Histony interposé. La prudence m’eût commandé quant à elle de ne pas vous répondre pour d’autre motifs : c’est qu’il est parfois dangereux pour le dos de se baisser si bas…

    Histony, avec de tels énergumènes/dobermans dans votre caniveau pestilentiel, nul doute, cher ami, que vous n’aurez aucune chance de faire mettre véritablement vos conceptions à l’épreuve de la réalité, non pas seulement pour les renforcer comme vous vous y attachez en idéologue patenté, mais aussi pour pouvoir, le cas échéant, les réfuter et les remiser.

    En guise d’épilogue, je vous remercie tous de m’avoir révélé toute l’étendue de votre incapacité à défendre loyalement ces idées qui sont les vôtres. Cela laisse bien songeur quant leur pérennité…L’amusant dans votre mascarade c’est que vous réagissez tous, Histony le premier, à la façon manichéenne et sectaire, que ledit Histony réprouve hypocritement de toutes ses fibres en d’autres circonstances, de Deutsch et autres Ferrand (que je n’ai pour ma part jamais lus) lorsque ceux-ci se trouvent être aux prises avec des critiques rationnelles. En lieu et place d’apports de fond, on se pare alors allègrement de talismans et d’amulettes, on convoque les totems, on intente des procès inquisitoriaux contre les méchants mécréants à excommunier, on récite contre eux des mantras accusatoires, on allume des buchés purificateurs pour les y précipiter…Histony, je vous ai testé pour voir ce que vous aviez dans le ventre, et c’est avec tout plein d’édification que j’en suis revenu, en sus bien-sûr de l’incomparable dessalement que vos gémissements confus d’idéologue(s) heurté(s) m’auront procuré.

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  27. Assurbanipal,

    Je n’avais pas vu votre petit commentaire (petit dans tous les sens du terme). Vous y prétendiez, sans plus attendre, en invoquant je ne sais quelle risible autorité, que je « raconte n’importe quoi ». Au lieu de vous ainsi couvrir ainsi de ridicule, vous feriez sagement d’argumenter…

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  28. Allez, un peu de courage, monsieur le professeur Assurbanipal, je n’ai plus qu’un jour de véritablement libre pour rigoler un peu avec vous aussi…

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  29. Assurbanipal,

    Bon, un petit mot, en guise d’entrée en matière, en attendant votre improbable réponse, Monsieur l’instituteur outrecuidant coulé dans le fameux moule à clones de l’Education nationale française (cela vous signale comme une référence expérimentalement incontournable en la circonstance).

    Vous n’avez en rien argumenté, mise à part cette stupide volonté de rejeter mes considérations dans le lointain de l’imaginaire révolu de ce sale et vieux « con de papy ». Ah oui, j’étais oublieux de cette magique et grotesque agitation de grigri, lorsque vous m’opposiez, sans rien savoir de moi, votre « autorité ». Je m’extasie vraiment devant tous ces trésors d’imagination infertile que vous déployez tous pour retomber toujours, dans quelque cas de figure que ce soit, sur vos pattes molles d’idéologues déconnectés. Coups bas de toutes sortes, psychologisme, psychiatrisation, ricanements élusifs, divagations en rien topiques, procès de tendance, argumentation d’autorité propre à faire se retourner dans sa tombe jusqu’au fondateur de la critique moderne (Lorenzo Valla) ou disqualification inquisitoriale : tous les principes fondamentaux de l’argumentum ad personam sont ici convoqués. Quel beau symptôme de déliquescence. Je me demande par ailleurs s’il est à travers l’histoire une classe d’hommes arrivée comme vous à un tel degré de dégénérescence qu’elle en serait venu, à votre exemple, à vomir à ce point ses « anciens ». « Mon vieux con de papy », non mais vous n’avez pas honte, Monsieur ? Il est parfaitement compréhensible dans ces conditions que d’aucuns parmi les descendants d’immigrés ne souhaitent pas s’assimiler à cette décomposition sociétale et nationale française, et il est bien difficile de leur en tenir honnêtement rigueur en la circonstance.

    Votre commentaire étant d’une confusion nonpareille, je ne sais véritablement à quel aspect des choses vous vous rapportiez. Vous m’accusiez, ce me semble, de déplorer la décadence de l’Occident, alors même que je n’ai jamais employé pour ma part ce terme pour caractériser une totalité. Je l’utiliserais bien volontiers ce nonobstant pour caractériser la classe d’hommes lamentable à laquelle vous me semblez appartenir vous-même (cf.supra).

    Pour ce qui est du sentiment d’insécurité, de dépossession et de dissonance culturelles et identitaires éprouvé par une très vaste majorité de Français et d’Européens de l’Ouest aujourd’hui (reportez-vous au moins aux enquêtes d’opinion et sortez un peu de votre bulle déconnectée de facture post-soviétique) face à la transformation brutale et massive de leur paysage humain et culturel traditionnel sous l’effet de vous savez quoi, je ne vois point comment la génération fasciste de ce « con de papy » aurait pu, de quelque manière que ce fût, l’éprouver. Et pour cause, le point de départ de ce bouleversement à nul autre pareil est à dater objectivement de l’extreme fin des années 70, sa prise de conscience claire et distincte étant par conséquent bien plus tardive, notamment sous l’effet des problèmes y relatifs.

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  30. Histony,

    Voilà, je me confesse : quoique ne m’y entendant guère, j’eusse aimé tantôt vous envoyer à mon tour quelque smiley, mais sans y atteindre ! Pouvez-vous m’y aider ?

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  31. Dites moi, Histony, vous vous prenez maintenant à lancer contre moi, sur la page facebook de Veni Vidi Sensi, vos chiens de gardes anti-capitalistes obsessionnels ?

    Bien que le temps vient désormais à me manquer (surtout pour facebook), j’ai répondu, cette fois encore, à tout ce cinéma postural marxiste. Un allé simple pour cette aire révolue où, pour peu qu’ils fussent bien modérés par d’autres principes, vos schémas étaient encore si bien ajustés à la réalité, ferait-il vos délices ? Pour mémoire, il s’agit de cette révolution industrielle qui vit des masses prodigieuses de paysans se faire transférer brutalement dans les grands centres urbains et les usines et se faire convertir en prolétaires pour y être exploitées à toute force par le capital.

    Pour rappel, dans les fureurs complexes du monde actuel, les divers défis se posant à nos sociétés sont quelque peu différents…

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  32. Ère et non pas « aire ».

    Encore que, la dimension spatiale est également en cause ici, en sus de la dimension temporelle : c’est qu’il s’agit surtout de l’Europe et de l’Occident.

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  33. Je sais, je sais, Histony, la conjonction « bien que » appelait impérieusement le subjonctif (vienne), et non l’indicatif (vient) :

    « Bien que le temps VIENNE désormais à me manquer ».

    Vous m’eussiez vu tout pareil au honteux pénitent si mon péché contre la langue eût contribué de quelque manière à compromettre encore davantage ce blog de gauchistes hallucinés étant vôtre par le nom de Marx !

    Humour, je précise.

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  34. Histony,

    J’en viens encore une fois à résipiscence, pour avoir manqué à être complet.

    A y bien songer, un aller sans retour vous siérait presque autant pour ces fameuses Trente glorieuses, où l’économie de rattrapage de l’après Seconde Guerre mondiale, ainsi que le degré infiniment plus réduit de pression concurrentielle extérieure, nous donnaient encore toute latitude pour produire et financer, sans s’endetter plus que de raison, tout ce que l’Etat providence redistribuait. Révolution industrielle ou Trente glorieuse ? libre donc à vous de choisir votre destination temporelle expiatoire.

    Gardez-vous bien en revanche d’ajouter une chose à une autre en gagnant en l’occasion l’Europe orientale d’obédience et d’occupation communistes, car votre gauchisme sociétal et culturel, qui y serait immanquablement condamné comme décadent, répugnant et suicidaire, vous y vaudrait à n’en point douter un magistral lynchage sur la voie publique. Tout bien considéré, il n’est pas jusqu’à votre gauchisme social et économique qui, du moins dans sa version la plus extrême, n’y serait secrètement réprouvé avec effroi par la vaste majorité des personnes, tant il est vrai que celles-ci en sont très vite revenues après en avoir éprouvé « in vivo » les impasses. Il me souvient à ce propos de ces très nombreuses moqueries auxquelles s’abandonnaient en tapinois les individus en Roumanie (mon pays d’origine) pour couvrir de sarcasmes le marxisme et le socialisme, au plus fort même de la période Ceausescu !

    Cher ami, tenez-le-vous pour acquis : une fois réinstallé, avec tous vos semblables possédés par la même maladie, dans ce cadre historique naturel duquel en aucun cas vous n’eussiez dû vous échapper, jamais plus vous ne ferez l’effet de revenants spectraux et zombies à vos contemporains ! Songez aussi à tout ce que votre teléportation temporelle peut apporter de bon à la France une fois celle-ci débarrassée de vos errements anachroniques sclérosants !

    Nota bene (tiens, tiens, ce syntagme renverrait-il à un autre astre mort ?) – Pour être en mesure de vous faire expier votre péché d’anachronisme dans la sphère économico-sociale, votre téléportation temporelle n’en sera pas pour autant propre à vous absoudre de vos péchés, à nuls autres pareils, inhérents à ce gauchisme moral et sociétal qui est vôtre. Point n’est besoin pourtant de chercher ici l’absolution, vos idées étant sous ce rapport encore très largement dominantes dans la sphère des élites ouest-européennes, où, pour prendre figure de nouvelle religion séculière occidentale, elles s’y amalgament depuis quelque temps déjà au libéralisme économique d’essence mondialiste.

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