Pourquoi ce nom ?

« Veni Vidi Vici« , « Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu » : cette citation de Jules César est passée à la postérité pour son côté simple, classe et clair. Elle a été reprise à toutes les sauces et dans tous les sens, et même La Fouine et Alizée en ont fait des chansons. Si, ne nous forcez pas à vous en donner la preuve. Du coup, en rajouter une reprise, à défaut d’être original, pouvait être pertinent !

Veni Vidi et j'ai compris

Venir sur ce blog, vous l’avez déjà fait si vous êtes ici. Voir nos articles et vidéos : vous êtes à priori en bonne voie. Pour ce qui est de vaincre, par contre, même si l’Histoire est de notre point de vue un sport de combat tout comme la sociologie de Pierre Bourdieu, la baston n’est pas de notre ressort : ce sera à vous d’utiliser les armes de réflexion que nous vous fournissons sur le passé.

D’où « sensi » : que l’on peut traduire de très nombreuses manières, par « j’ai compris », « j’ai ressenti », « je me suis rendu compte », « j’ai jugé », et même, dans certains cas, par « j’ai donné mon avis ». Des sens qui recouvrent parfaitement notre démarche puisqu’il s’agit ici de comprendre comment l’Histoire peut servir à réfléchir, et qui s’en sert pour nous influencer, et de quelle façon. Il s’agit donc tout autant de comprendre les choses que de les ressentir, de les découvrir et, finalement, de se faire un avis à leur sujet.

12 commentaires sur “Pourquoi ce nom ?

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    1. C’est possible en ayant un compte chez WordPress il me semble, mais je ne sais pas du tout comment ça fonctionne. Sinon, pour suivre les nouveaux articles et vidéos, le plus simple de nous suivre sur Twitter et Facebook, les liens sont à droite.

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      1. Je viens de découvrir votre blog (avec le sujet sur l’abstention) qui a l’air très riche et que j’ai très envie de parcourir.
        Mais sur cette description j’ai envie d’être taquin et de vous corriger : « cette citation attribuée à Jules César » (par des sources tardives) 🙂 D’autant que ça pose aussi question dans notre rapport à l’histoire : l’une des phrases les plus célèbre de Jules César n’a peut être jamais été prononcée par lui !
        Amicalement

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      2. C’est vrai, et c’est d’ailleurs valable pour à peu près toutes les « grandes phrases » de l’Antiquité à partir du moment où le matériau original ne nous est pas parvenu… Merci de la remarque, d’ailleurs, il faudra que je pense à prendre quelques précautions si je devais un jour citer ce genre de propos ! 😀 Maintenant, il est vrai que de toute façon, de grands pans de notre histoire antique viennent d’historiens nettement postérieurs, et qui pratiquaient l’histoire de façon totalement différente de nous. Depuis quelques temps, l’idée de parler de ça à travers l’exemple de Caligula me titille l’esprit, et ce commentaire vient de raviver mon envie ! Ça se fera, à voir quand, mais ça se fera !

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  1. Le minimum pour pouvoir critiquer est d’assumer son identité qu’il est impossible de trouver sur ces pages
    Alors l’inconnu (e) puisqu’il convient d’écrire inclusivement auriez vous l’amabilité de vous dévoiler et de justifier vos écrits
    Cela fait partie de l’honnêteté et du respect de soi même
    Internet est devenu un fléau permettant de publier anonymement tout et rien et surtout ne pas accepter la confrontation
    Cordialement

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    1. Intéressant commentaire, venant de quelqu’un qui poste sous pseudonyme. D’autant que si ma véritable identité vous obsède tant, elle n’est, en réalité, pas bien difficile à établir quand on sait chercher.

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  2. L’histoire est (trop) souvent écrite par les vainqueurs, ceux qui ont survécu, les lettrés, les religieux.
    Donc, comme le dit cette phrase célèbre : »tout traducteur est un traitre », je crois que tout historien est également un peu un traître. En effet, selon que l’on soit religieux, politisé, selon l’éducation également, chacun interprètera des écrits selon son penchant, même involontairement. Je suis d’accord qu’il faut comparer les différentes sources, les écrits et les opinions pour tenter de dégager une vision objective. C’est d’autant plus compliqué quand on n’a qu’un seul document pour relater certains faits.

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